Un MIC à Bruxelles également

Le gouvernement bruxellois est arrivé à une ‘Collaboration Public-Privé’ (CPP) avec Microsoft.

Le gouvernement bruxellois est arrivé à une ‘Collaboration Public-Privé’ (CPP) avec Microsoft, afin de créer à Bruxelles un ‘Microsoft Innovation Center’ (MIC).

Ce partenariat devrait renforcer la position des PME bruxelloises spécialisées dans des domaines à croissance rapide comme l’informatique en nuage (‘cloud computing’) et SaaS (‘Software as a Service’). Selon le ministre bruxellois de l’économie, Benoît Cerexhe, la création du centre Microsoft engendrera quelque 10 entreprises et 50 emplois directs par an.

Fondés sous la forme d’une construction CPP, les Microsoft Innovation Centers constituent des instruments visant à favoriser l’économie régionale, dans le but de simplifier la vie économique dans le secteur technologique et de suivre son évolution.

Actuellement, il existe quelque 110 MIC dans le monde, dont 30 en Europe et un en Belgique, à Mons. Le MIC montois a été inauguré en mars 2009 et est spécialisé dans les technologies liées aux soins de santé et au bien-être.

Le MIC bruxellois se concentrera, lui, sur l’incubation et le support des nouvelles entreprises (‘start-ups’) dans des domaines en croissance rapide, comme le ‘cloud computing’ et Saas, où plusieurs PME bruxelloises sont bien positionnées. Le MIC bruxellois ne se limitera toutefois pas à ces deux domaines, “le cadre étant plus vaste”, dit-on chez Microsoft. “Mais il est clair que cloud computing et SaaS ont été choisis parce qu’il s’agit là de thématiques porteuses. Ce fut la rencontre de volontés convergentes de la part de Microsoft et de la Région bruxelloise.” Avec, semble-t-il, une annonce concrète qui devrait être dévoilée dans les prochaines semaines.

Le deuxième objectif du MIC bruxellois consiste en le développement des compétences techniques des candidats, en collaboration- et complémentarité- avec Evoliris, notamment en attribuant des certificats, souvent aussi reconnus à l’étranger. Le ministre Cerexhe espère atteindre 150 certificats par an.

La structure bruxelloise, qui devrait être opérationnelle en 2011, sera cofinancée par la région bruxelloise et un ensemble de partenaires privés. Le budget annuel total est estimé à 500.000 euros.

La Belgique comptera donc prochainement deux MIC. Une concentration géographique assez unique dans le paysage MIC international. Un troisième MIC serait-il imaginable, du côté de la Région flamande? Microsoft ne s’avance pas jusque là mais souligne néanmoins qu’elle “entretient d’excellentes relations avec la Région flamande et travaille déjà à de nombreux projets autour de l’innovation, avec divers organismes.” Ces collaborations prendront-elles à terme la forme d’un MIC? La perspective, en tout cas, n’en n’est pas démentie.

Source: Belga

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