Un institut de recherche belge va collaborer structurellement avec la Nasa

© L'Institut von Karman

L’Institut von Karman de dynamique des fluides (VKI) de Rhode-Saint-Genèse (Brabant flamand) a signé mercredi à New York un accord de coopération structurelle avec l’organisation spatiale américaine Nasa. L’institut contribuera à faire en sorte que les vaisseaux spatiaux américains réussissent leur dangereuse rentrée dans l’atmosphère.

L’institut de recherche et de formation est mondialement connu pour la dynamique des fluides (gaz et liquides). Cela revêt une grande importance dans de nombreux secteurs: notamment dans l’aérospatiale, mais aussi dans l’industrie sidérurgique.

À Rhode-Saint-Genèse, l’institut dispose de plusieurs souffleries où elle mesure, à des températures et des vitesses extrêmement élevées – 15 à 16 fois la vitesse du son -, la chaleur que doivent supporter, par exemple, les fusées spatiales lors de leur retour dans l’atmosphère.

La Nasa collabore de manière ponctuelle avec le VKI depuis de nombreuses années: des doctorants américains venaient à l’institut pour se spécialiser en dynamique des fluides, et vice versa. Mais avec l’accord de coopération signé mercredi, cette collaboration sera désormais structurelle, déclare Peter Grognard, directeur général du VKI.

Par exemple, l’institut von Karman développera des modèles mathématiques pour la Nasa et testera la résistance à la chaleur des explorateurs de Mars que les Américains veulent envoyer sur la planète rouge. “L’institut von Karman est connu dans la communauté scientifique américaine depuis des décennies”, a ponctué Kent Bress, directeur de la Nasa, qui a signé l’accord pour l’agence spatiale américaine mercredi.

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