Un fameux écart entre l’ICT professionnelle et l’ICT de consommation

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Les entreprises n’ont pas conscience de l’importance de l’ICT de consommation utilisée par leurs collaborateurs et la supportent à peine, à en croire une étude réalisée par IDC à la demande d’Unisys.

Les entreprises n’ont pas conscience de l’importance de l’ICT de consommation utilisée par leurs collaborateurs et la supportent à peine, à en croire une étude réalisée par IDC à la demande d’Unisys.

La ‘consumérisation’ de l’informatique n’est pas vraiment un phénomène nouveau. L’utilisation d’équipement ICT privé à des fins professionnelles dans les entreprises est une réalité depuis tout un temps déjà et s’accélère au fur et à mesure que les jeunes de la nouvelle génération font leur entrée dans la vie professionnelle. Des résultats d’une étude effectuée par IDC à la demande d’Unisys, il appert que les travailleurs utilisent tout bonnement à grande échelle du matériel privé et que les entreprises en sous-évaluent fortement l’importance.

C’est ainsi qu’il apparaît qu’en Grande-Bretagne, pas moins de 38 pour cent des travailleurs de l’information utilisent un téléphone intelligent (smartphone), alors que 14 pour cent seulement des employeurs pensent que tel est bien le cas. Aux Pays-Bas, 18 pour cent des collaborateurs utilisent un netbook ou un PC tablette contre 4 pour cent seulement, selon les employeurs.

Ce brasage manifeste des moyens privés et professionnels est donc un fait et ne peut plus être nié par les entreprises, d’autant plus d’ailleurs dans l’optique du maintien de la sécurité nécessaire et du respect de la législation et des réglementations en vigueur au sein des différents secteurs industriels. Un support à la fois plus important et meilleur de l’ICT de consommation est dès lors aussi une nécessité. Dans un certain nombre d’entreprises, l’on a du reste déjà prévu d’aider financièrement les collaborateurs dans l’achat et l’utilisation de ce genre d’équipement et de services. Quelque 22 pour cent des travailleurs abondent dans ce sens, même si les entreprises les orientent avant tout vers des systèmes et des technologies susceptibles d’être utilisés en ‘standard’ en leur sein.

Conseils

Unisys recommande en outre une protection des moyens professionnels et en particulier des données d’entreprise contre les dangers qui menacent leur sécurité et ce, tant en interne qu’en externe. Cela passe entre autres par une sécurisation orientée vers les données, afin que l’intégrité et la protection de ces dernières soient garanties et ce, peu importe qui recherche un accès à ces données et où. La sécurisation des données doit être une réalité, que ces données soient en transit ou ‘at rest’. Les entreprises doivent en outre proposer et supporter les applications interactives requises et réagir à toute sollicitation plus forte de leur infrastructure ICT. Ces mesures s’avéreront en fin de compte cruciales sur le plan de l’attractivité exercée par l’entreprise sur les jeunes collaborateurs et sur celui de leur maintien dans l’entreprise, mais aussi dans l’optique de la conservation de la position concurrentielle et de la réduction des coûts de cette dernière.

Marc Lambotte, vice-president et general manager d’Unisys Belgium, indique que “eu égard à leurs collaborateurs, les entreprises belges accusent du retard en matière d’innovation. Les entreprises qui veulent tirer parti de ce potentiel – sans mettre en danger leurs propres systèmes commerciaux – devront bien se préparer au marché de demain piloté par les consommateurs.”

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