Un directeur de Samsung de nouveau interrogé dans une affaire de corruption

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Des enquêteurs sud-coréens ont interrogé pour la deuxième fois en quelques semaines Lee Jae Yong, le numéro deux du groupe électronique sud-coréen Samsung.

Lee Jae Yong doit se justifier d’accusations de corruption de la présidente de Corée du Sud lancées à son encotre. Il va “de nouveau” répondre sincèrement aux questions posées, a promis Yong, selon les médias sud-coréens. Un tribunal avait renoncé après une première audition mi-janvier à incarcérer le directeur, parce qu’il n’en voyait pas la raison.

Sur base de nouvelles preuves, les enquêteurs veulent de nouveau arrêter l’homme. Samsung, le principal fabricant de smartphones au monde, est depuis assez longtemps déjà dans la mire de la Justice suite à une affaire de corruption dans laquelle le nom de la présidente Park Geun-hye est aussi cité. Samsung aurait offert 43 milliards de wons (35 millions d’euros) à des entreprises et à des fondations de Choi Soon-sil, l’amie controversée de Park. En échange de quoi, Samsung aurait obtenu un soutien politique pour la fusion de deux filiales du groupe, il y a deux ans.

Lee est vice-président de Samsung Electronics, mais il est considéré comme le véritable patron, après que son père, Lee Kun-hee, ait été victime d’une crise cardiaque en 2014.

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