Un deuxième Microsoft Innovation Center s’ouvre à Bruxelles

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Comme Mons, Bruxelles bénéficiera également d’une collaboration ‘public-privé’ avec Microsoft sous la forme d’un MIC. Le nuage y occupera une place de choix.

Comme Mons, Bruxelles bénéficiera également d’une collaboration ‘public-privé’ avec Microsoft sous la forme d’un MIC. Le nuage y occupera une place de choix.

Le nuage et l’interopérabilité, voilà à quoi Microsoft accordera sa priorité à Bruxelles. “Le nuage n’est pas une vogue, il va rester”, affirme Jean-Philippe Courtois, président de Microsoft International. “Le changement que le nuage va représenter pour l’économie, sera aussi important que celui engendré par le boum d’internet à la fin des années ’90.” Au sein de l’Executive Briefing Center existant de Microsoft au Parc du Cinquantenaire, un ‘Cloud & Interoperability Center’ a été par conséquent créé, dont l’objectif sera d’intéresser les clients et les décideurs aux efforts déployés par Microsoft dans le domaine de l’informatique dans le nuage. Dans ce but, des tas de démonstrations sont prévues. Microsoft entend réserver 90 pour-cent de son budget R&D total (9,5 milliards de dollars) à l’informatique dans le nuage (‘cloud computing’).

D’autre part et par analogie avec le Microsoft Innovation Center montois, un MIC s’est aussi ouvert à Bruxelles. Il s’agit d’un partenariat public-privé entre Microsoft et la Région de Bruxelles-Capitale représentant un investissement total commun de 5,3 millions d’euros sur 5 ans. “Pour chaque euro que les autorités investiront (quelque 250.000 euros par an, ndlr), les partenaires privés en injecteront 2”, explique Benoît Cerexhe, ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi, de la Recherche scientifique et du Commerce extérieur. Le MIC se verra attribuer trois grandes missions: renforcer les compétences technologiques des PME bruxelloises, stimuler l’innovation et prévoir des formations ciblées pour les demandeurs d’emploi, les travailleurs et les indépendants.

Concrètement, 150 certificats de formation devraient être délivrés annuellement dans le MIC bruxellois, 10 entreprises devraient être fondées et 50 emplois minimum devraient ainsi être créés. Par comparaison, selon Microsoft, l’année dernière à Mons, pas moins de 387 informations ont reçu un certificat et 48 “projets innovants” ont été sélectionnés, chacun représentant quelque 3 emplois.

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