Un Belge fabrique des tablettes pour le tiers monde au départ d’Haïti

© Surtab
Pieterjan Van Leemputten

A Haïti, le fabricant de tablettes Surtab va sortir des appareils à destination des gens vivant dans d’autres pays du tiers monde. L’entreprise est dirigée par le Belge Maarten Boute.

A Haïti, le fabricant de tablettes Surtab va sortir des appareils à destination des gens vivant dans d’autres pays du tiers monde. L’entreprise est dirigée par le Belge Maarten Boute.

Avec son entreprise, Boute ne souhaite pas produire des appareils haut de gamme de plus de 500 euros. Ce qu’il cible, ce sont des tablettes simples et économiques tournant sur Android. Notre homme a travaillé entre 2003 et 2008 pour Mobistar, puis pour Effortel, avant d’émigrer en 2009 à Haïti pour devenir COO, puis CEO de l’opérateur Digicel. Depuis mars 2013, il est CEO et co-fondateur de Surtab.

Dans le journal De Tijd, Boute explique comment son entreprise tire parti de la production à Haïti. C’est précisément le fait de fabriquer dans un pays en voie de développement qui lui sert d’argument de vente vis-à-vis d’autres régions défavorisées. Mais tout autant à l’égard d’utilisateurs américains qui veulent ainsi stimuler l’économie locale. Boute entrevoit un marché important pour Android dans les pays en voie de développement, où l’on investit actuellement dans la 3G.

Pour l’instant, l’usine de Boute se trouve dans la capitale Port-au-Prince. Même si le climat fiscal y est intéressant, il y a quand même le problème de l’alimentation électrique qui n’est fournie que pendant 6 à 8 heures par jour. En dehors de cette plage horaire, l’entreprise recourt à des générateurs.

Cela fait un mois déjà que Surtab est en phase de production de masse. D’ici fin 2014, notre compatriote entend doubler son personnel pour l’amener à cent personnes, comme il le déclare dans De Tijd.

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