Un acheteur sur trois d’un billet d’avion en ligne est induit en erreur

Un consommateur sur trois qui réserve un billet d’avion en ligne, est arnaqué ou grugé. Telle est la conclusion d’un rapport intermédiaire de la Commission européenne à propos de la vente de billets dans le domaine aérien.

Un consommateur sur trois qui réserve un billet d’avion en ligne, est arnaqué ou grugé. Telle est la conclusion d’un rapport intermédiaire de la Commission européenne à propos de la vente de billets dans le domaine aérien.

En novembre dernier, une enquête à grande échelle effectuée dans quinze pays membres de l’UE démontrait que la moitié des 447 sites web de réservation de billets d’avions ne respectaient pas les règles européennes en matière de consommation. Ils prodiguaient des informations trompeuses sur les prix et/ou les conditions de vente ou se livraient à des pratiques commerciales déloyales, comme des compartiments réservés à l’avance ou des conditions contractuelles non disponibles dans la langue du consommateur.

Sept mois plus tard, un rapport intermédiaire de la Commission révèle que la vente de billets en ligne dans le domaine aérien se caractérise encore par de “sérieux et tenaces problèmes pour les consommateurs”. Ce rapport repose sur des informations issues de treize pays. Quasiment un site web examiné sur trois (plus précisément 137 sur 386) devrait prendre des mesures pour corriger les infractions au droit de l’UE en matière de consommation. “Il est inacceptable qu’un consommateur sur trois qui réserve un billet d’avion en ligne, soit arnaqué ou trompé”, déclare l’euro-commissaire Kuneva.

Entre-temps, plus de 50 pour cent de ces sites web sont en ordre. Il s’agit ici principalement de sites nationaux, où les autorités ont à faire avec les agences de voyages et les compagnies aériennes de leur pays. Il apparaît par contre nettement plus malaisé de corriger les infractions commises par des sites transnationaux. Dans ce cas, les autorités doivent faire appel à leurs collègues d’un autre pays membre pour prendre des mesures à l’encontre d’une entreprise installée dans ce pays. Seuls 12 pour cent de ces sites sont à présent en ordre.

En novembre de l’an dernier, 30 des 48 sites examinés contrevenaient aux règles en Belgique. Treize sites ont été entre-temps adaptés. Kuneva ne cite pas les noms de ces sites, parce que, selon elle, des procédures administratives ou juridiques sont encore en cours à l’encontre de certaines compagnies. Il y a sept mois, l’euro-commissaire avait menacé de prendre des sanctions contre les sites qui ne voulaient rien entendre. Ces sanctions se font cependant encore attendre et ce, jusqu’en mai de l’an prochain. “Mon message au domaine aérien est clair: prenez des mesures sans tarder, sinon nous les prendrons nous-mêmes. Nous voulons voir des signes d’amélioration clairs, afin que pour le 1er mai 2009, il soit mis fin à ces pratiques de vente et de marketing”, a-t-elle conclu.

Source: Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire