Un accord de l’UE sur la suppression dans l’heure de la propagande terroriste en ligne

Christchurch.

La propagande terroriste sur les médias sociaux doit être supprimée ou être rendue inaccessible dans l’heure, après que l’autorité nationale compétente ait tiré la sonnette d’alarme.

En outre, les entreprises internet concernées doivent prendre davantage de mesures proactives contre l’abus de leur réseau par les terroristes. Voilà en substance l’accord conclu entre les pays de l’UE et le Parlement européen.

Pour empêcher les terroristes de radicaliser et recruter des gens via internet ou de lancer des appels à la violence, les responsables de l’UE avaient demandé en juin 2018 à la Commission européenne d’élaborer une proposition de loi, qui avait vu le jour deux mois plus tard déjà. Selon les experts, les messages des terroristes ont cependant surtout un fort impact durant la première heure qu’ils se trouvent en ligne.

La nouvelle loi s’appliquera à l’ensemble des plates-formes en ligne, même si elles ne sont pas hébergées dans un pays de l’UE. Les firmes internet pourront elles-mêmes déterminer comment réagir contre l’exploitation de leur plate-forme par de la propagande terroriste, par exemple en détectant automatiquement les messages extrémistes. Les états membres pourront infliger des sanctions au cas où un service en ligne n’obéirait pas à un ordre de supprimer un message inapproprié. La loi inclut “une définition claire” du contenu à caractère terroriste.

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