Uber: ‘Nous n’envisageons pas de revendre notre division de voitures autonomes’

Uber's CEO Dara Khosrowshahi © REUTERS
Pieterjan Van Leemputten

Uber ne considère pas les scandales de ces dernières années comme des obstacles à son entrée à la bourse. De même, le fait qu’une de ses voitures autonomes ait renversé et tué quelqu’un, ne constitue pas une raison pour l’entreprise de taxi de changer son fusil d’épaule.

Uber entend entrer à la bourse en 2019. Mais pour se rendre attractive pour les investisseurs, l’entreprise doit se faire la ‘plus belle’ possible. Or des enquêtes judiciaires ou réglementaires pourraient lui causer des problèmes à ce niveau. Il n’empêche qu’Uber n’envisage pas de prendre des mesures radicales pour autant.

A l’agence de presse Reuters, son CEO Dara Khosrowshahi déclare qu’il ne souhaite pas revendre “actuellement” l’Advanced Technologies Group, la division en charge des voitures autonomes. Uber a été forcée d’interrompre les tests de ses voitures sans chauffeur, après que l’une d’elles ait renversé et tué quelqu’un en Arizona. L’entreprise espère reprendre ses tests ultérieurement cette année.

Mais Uber a encore d’autres chats à fouetter. C’est ainsi que Reuters avait signalé en juin que la commission américaine pour l’égalité des chances avait découvert au sein de l’entreprise une discrimination entre les salaires des hommes et des femmes à l’avantage des premiers cités. L’été dernier, une enquête avait également été menée sur des soupçons selon lesquels Uber aurait enfreint la loi en matière de corruption. La Justice américaine a en outre examiné dans quelle mesure Uber avait, grâce à un outil spécial, permis à ses chauffeurs d’éviter des contrôles des autorités.

Khosrowshahi prétend que son entreprise est activement occupée à collaborer à ces différentes enquêtes en vue de les mener à bien. Mais il n’y voit pas un obstacle à une entrée à la bourse au cours de l’année prochaine.

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