Trois ans de prison pour un Britannique qui avait incendié un pylône d’antennes GSM

Pieterjan Van Leemputten

Un Britannique de 47 ans a été condamné à trois années de prison pour avoir incendié un pylône d’antennes GSM, parce qu’il croyait que la 5G pouvait provoquer le coronavirus.

Michael Whitty (47 ans) s’est vu infliger trois ans d’emprisonnement pour son acte. Le juge a indiqué que l’homme avait utilisé un accélérateur de feu en vue de détruire le pylône. Ce type d’accélérateur de feu a du resté été découvert lors d’une perquisition au domicile de l’auteur. Il s’avéra en outre qu’il avait effectué sur son téléphone des recherches sur la technologie 5G et avait pris part à des discussions sur ce thème dans des groupes de clavardage (chat). Il avait également stocké des photos et des vidéos de pylônes d’antennes proches sur son smartphone.

L’homme n’en était pas à son coup d’essai. Il avait déjà été condamné à 29 reprises, notamment pour des agressions sur personnes et pour détention d’armes. Son avocat déclare que Whitty reconnaît que sa réaction était dangereuse et disproportionnée.

Il maintient cependant son point de vue, selon lequel la technologie 5G est nuisible. “Cette croyance peut s’avérer correcte ou non. Seul l’avenir nous l’apprendra”, ajoute son avocat. Néanmoins, l’immense majorité des études scientifiques consacrées à ce sujet n’ont jusqu’à présent trouvé aucun lien entre le rayonnement GSM et son influence sur la santé. La technologie 5G ne génère du reste pas plus de rayonnement que la technologie utilisée il y a 20 ou 25 ans.

C’est le 4 avril dernier que Whitty bouta le feu à un pylône d’antennes situé à Kirkby, près de Liverpool. Il fallut onze jours pour réparer les dégâts. Les coûts varient entre 10.000 et 15.000 livres (11.000 et 17.000 euros). Lors de cet incendie, des témoins virent trois personnes s’enfuir. Les deux autres auteurs présumés n’ont pas encore pu être identifiés.

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