La 5G devrait être une réalité en 2020, mais pendant les Jeux Olympique d’hiver organisés en Corée du Sud en 2018, la première application à grande échelle devrait être déjà d’actualité.
Le projet 5G semble être sur la bonne voie. Ericsson fait déjà rouler un peu partout de petits autobus bourrés d’équipement de test pour expérimenter la connexion entre les stations de base et l’équipement mobile sur base de la 5G. Pour sa part, Nokia a récemment battu un record dans le cadre de tests en laboratoire en atteignant pas moins de 10 Gbps via une connexion 5G.
Des raisons suffisantes donc pour poursuivre la mise au point, semble-t-il. Le problème, c’est que la standardisation se fait encore attendre. Tout le monde y va de son propre contenu au niveau du concept, prévient la FCC. “Ce qu’il faut, c’est déployer un vaste parapluie par-dessus les branches industrielles impliquées dans le 5G”, explique Ken Rehbehn, analyste chez 451 Research, lors du congrès 2nd Brooklyn 5G Summit dont Computerworld présente un compte-rendu. Et de conclure que la 5G en est encore complètement à ses balbutiements.
En outre, il manque dans de nombreux pays encore une vision de la manière dont les fréquences peuvent et doivent être redivisées afin de libérer suffisamment de bande passante pour la nouvelle génération d’appareils mobiles.
La question est dès lors aussi de savoir si la 5G sera bien une carte possible lors des Jeux Olympiques d’hiver de 2018. Et si deux ans plus tard déjà, la technologie sera bel et bien intégrée à l’ensemble des appareils connectés que nous aurons alors à notre disposition.
Source: Automatiseringgids