Tous les développeurs busés à un examen public ‘trop difficile’

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Un examen organisé par le gouvernement flamand pour la fonction de développeur de software n’a servi à rien et doit être renouvelé du fait qu’il s’est avéré incroyablement difficile. C’est bien simple, personne ne l’a réussi, peut-on lire dans le journal De Standaard d’aujourd’hui.

Un examen organisé par le gouvernement flamand pour la fonction de développeur de software n’a servi à rien et doit être renouvelé du fait qu’il s’est avéré incroyablement difficile. C’est bien simple, personne ne l’a réussi, peut-on lire dans le journal De Standaard d’aujourd’hui. Une cinquantaine de candidats avaient été rassemblés, il y a trois semaines, dans la salle Antoon Van Dijck du Parlement flamand, pour y passer un examen de sélection pour la fonction de développeur de logiciels au sein du gouvernement flamand.

Les candidats se virent proposer un certain nombre de questions ouvertes, en plus de plusieurs autres à choix multiples. Les résultats de cet examen de sélection ont cependant été tout bonnement catastrophiques. “Tous les candidats ont en effet été recalés”, déclare Bart Martens, directeur de l’administration du Parlement flamand. “Même si cela n’avait rien à voir avec les candidats.”

“Comme nos surveillants avaient déjà eu des soupçons pendant l’examen, nous avons quasi immédiatement revu les questions posées. Malheureusement, celles-ci étaient nettement trop compliquées pour le travail concerné, pour lequel ces candidats avaient postulé. Je suis bien placé pour le savoir, car je suis moi-même informaticien”, ajoute Martens.

L’un des candidats le confirme au Standaard: “C’était davantage un examen de sélection du niveau de feu Steve Jobs.” Il a reçu entre-temps un courriel l’informant froidement que “les questions de l’examen n’étaient pas pertinentes et ne convenaient pas pour tester la connaissance théorique des candidats.”

Détérioration de l’image

Le fait que cette erreur n’ait pas été remarquée plus tôt, est explicable. “Personne au gouvernement fédéral ne voit les questions à l’avance, afin d’exclure à 100 pour cent toute fraude éventuelle”, ajoute encore le directeur. “C’est un expert indépendant, dans ce cas désigné par l’agence de sélection spécialisée Berenschot, qui a élaboré les questions, certes au terme de 2 réunions détaillées au cours desquelles nous avions expliqué le profil requis pour la fonction. Nous ne comprenons donc pas nous non plus comment une telle erreur a pu être commise.”

Le gouvernement flamand va répercuter à présent les coûts de l’organisation de cet examen sur cette agence externe. “Mais nous déplorons surtout la détérioration de notre image auprès des candidats. Nous espérons qu’ils accepteront de prendre part à un second examen.”

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