Toujours peu de caméras sur le 4G

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

L’année dernière, la RTBf effectuait un premier test en vue …

L’année dernière, la RTBf effectuait un premier test en vue d’équiper ses cameramen d’un sac à dos permettant la communication 3G. Les cartes Huawei sont aussi compatibles 4G, mais encore faut-il disposer d’un réseau valable, prétend la directrice générale, Cécile Gonfroid.

Le sac à dos est équipé de six cartes 3G équitablement réparties entre Proximus et Mobistar. Cela permet à chaque fois de choisir le meilleur réseau, avait expliqué l’an dernier Ann Bellemans, responsable du centre de support de la Direction Générale des Technologies et de l’Exploitation. “Nous allons encore acheter 4 sacs supplémentaires”, déclare à présent Cécile Gonfroid, directrice générale Technologies & Exploitation. Ils contiendront également des cartes compatibles 4G (aussi appelé LTE), “mais ces réseaux sont encore loin d’être prêts. Il n’est pas possible de ne travailler qu’en 4G parce que le journaliste devrait alors à chaque fois vérifier s’il y a bien une couverture réseau. Tel sera pourtant bien le cas lors des élections communales à Mons, car là, il y a bien un réseau 4G”, affirme Gonfroid. LTE offre des vitesses théoriques jusqu’à 20 Mbit/s. Ailleurs, l’on travaillera donc à des vitesses 3G.

L’achat de ce genre de sac à dos équipé n’est pas une mince affaire, même si le prix est quand même inférieur à 15.000 EUR. “Mais l’on voit à présent aussi apparaître sur le marché des produits light qui se fixent à la ceinture par exemple. Le problème, c’est que ce marché évolue très vite. Au moment où vous vous dites: allons-y, il appert subitement qu’une meilleure solution encore vient d’être lancée.” Cécile Gonfroid pense cependant passer plusieurs commandes à court terme.

Reste aussi à attendre des service level agreements de garantie de vitesse minimale sur le réseau de données 3G ou 4G. Si quelques journalistes TV veulent transférer leur reportage en même temps et au même endroit, le réseau risque de saturer. L’an dernier, Belgacom avait annoncé qu’elle sortirait au début de 2012 une solution, mais on l’attend toujours. Mobistar n’a du reste pas encore non plus de SLA pour la communication de données. Mais les choses bougent. Mi-septembre, Belgacom annonçait l’achat de la solution de service quality manager d’Alcatel-Lucent, permettant de mesurer les performances de services mobiles offerts aux entreprises et donc de définir des SLA concrets pour la fourniture de services de voix mobile, de SMA et de données. Mais aucune échéance d’introduction de SLA pour les données mobiles n’est annoncée, même si “la collaboration avec Alcatel-Lucent montre que du concret est à venir”, dixit Frédérique Verbist, porte-parole de Belgacom.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire