The Tor Project supprime 800 serveurs désuets

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Pieterjan Van Leemputten

Quelque 13,5 pour cent des serveurs du réseau Tor, lequel permet de surfer de manière anonyme et donne ainsi aussi accès au web clandestin (‘dark web’), seront bientôt supprimés.

L’équipe à l’initiative de Tor annonce qu’elle va supprimer un peu plus de 800 serveurs à partir du mois de novembre, du fait qu’ils sont dépassés. En tout, ce sont quelque six mille serveurs qui supportent le réseau de The Tor Project.

Initialement, en septembre, il était encore question de 1.276 serveurs, mais suite à des avis émis par The Tor Project même, ce nombre a été ramené à un peu plus de huit cents, dont quelque 750 sont des ‘Tor middle relays’ et 62 des ‘exit relays’.

A partir de novembre, Tor fera l’objet d’une mise à jour logicielle, après quoi les connexions avec les versions de serveur désuètes (‘end-of-life’) seront refusées. Les versions qui seront encore supportées, sont 0.2.9.x, 0.3.5.x, 0.4.0.x, 0.4.2.x et 0.4.2.x.

La principale raison de cette suppression réside dans le fait que les plus anciennes versions de serveur sont vulnérables aux attaques et offrent moins de possibilités en matière de sécurité. A partir de 2018, une protection supplémentaire contre les attaques ‘déni de service’ a été prévue au niveau des serveurs Tor. Mais les anciennes versions rendent, elles, vulnérable le réseau Tor, dont l’une des principales propriétés est le maintien de l’anonymat.

L’impact sur le réseau sera limité, selon l’organisation. Les ‘relays’ qui seront supprimés, représentent aujourd’hui 12 pour cent de la largeur de bande, alors que les ‘exit relays’ représentent 1,68 pour cent du trafic sortant.

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