Tesla libère des brevets

Pieterjan Van Leemputten

Alors que certaines spéculations allaient bon train, voici que le CEO de Tesla, Elon Musk, annonce que son entreprise ne voit aucun problème à ce que d’autres constructeurs automobiles se servent de sa technologie.

Alors que certaines spéculations allaient bon train, voici que le CEO de Tesla, Elon Musk, annonce que son entreprise ne voit aucun problème à ce que d’autres constructeurs automobiles se servent de sa technologie. Du point de vue purement technique, Tesla ne renoncera pas à ses brevets, mais elle n’intentera aucun procès en la matière contre quiconque voudra de bonne foi utiliser sa technologie. Sur base du message posté sur le blog de Musk, les constructeurs n’auront donc pas seulement accès aux plans de fabrication de la voiture électrique.

Ces derniers jours déjà, Musk avait donné des indications, selon lesquelles son entreprise allait faire quelque chose de spécial à propos de ses brevets et de sa technologie. Voilà qui est à présent mis en pratique. Comme raison, Musk affirme que les brevets ne sont pas une bonne chose pour le progrès technologique.

“Si nous déblayons la route pour la création de voitures électriques attrayantes, mais que nous posons après coup sur cette même route des mines sous la forme de propriétés intellectuelles, notre façon de faire s’oppose alors à notre objectif.”

La raison pour laquelle Tesla a sollicité (et reçu) des brevets pendant toutes ces années, c’était parce que l’entreprise craignait que les grands constructeurs automobiles ne volent sa technologie, puis concurrencent massivement Tesla avec leur énorme capacité de production. “Nous voulions nous protéger. La triste réalité, c’est que les programmes de voitures électriques chez les plus grands constructeurs sont (quasiment) inexistants et ne représentent que moins d’un pour cent des ventes de voitures totales.”

La question est à présent de savoir comment des constructeurs tels Ford, General Motors, Volvo ou Audi vont réagir et si cela peut générer toute une série de voitures électriques de différentes marques, compatibles ou non avec ce qu’on appelle les super-chargeurs, les points de recharge que Tesla installe aux Etats-Unis et progressivement en Europe (20 points pour l’instant).

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire