“Tenir compte de l’impact économique des spin-offs”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Patricia Ceysens, ministre flamande de la politique scientifique, doit, dans ses dotations, tenir davantage compte de la valeur économique créée par les émanations (spin-offs) universitaires. Voilà ce qu’a affirmé Luc Moens, vice-recteur de l’université de Gand, lors d’un symposium sur la stratégie des spin-offs organisé par cette dernière.

Patricia Ceysens, ministre flamande de la politique scientifique, doit, dans ses dotations, tenir davantage compte de la valeur économique créée par les émanations (spin-offs) universitaires. Voilà ce qu’a affirmé Luc Moens, vice-recteur de l’université de Gand, lors d’un symposium sur la stratégie des spin-offs organisé par cette dernière.

Actuellement, les dotations dépendent du nombre de spin-offs créées. Dans cette optique, la KU Leuven est jusqu’à présent la championne avec 47 spin-offs lancées entre 1998 et 2007. L’UGent suit à distance avec 23 spin-offs. L’université d’Anvers, la VUB et l’université d’Hasselt en sont respectivement à 10, 9 et 5 spin-offs.

Moens estime que la KU Leuven a représenté 48% des émanations entre 2000 et 2006, contre 26% pour l’UGent. “Mais si nous examinons l’impact économique, p. ex. sur base de l’emploi créé, l’UGent atteint 44% durant la même période et la KU Leuven 31% seulement du total. Il est urgent de réfléchir au sens du critère ‘nombre de spin-offs’.”

On a par ailleurs eu droit au symposium à la nouvelle importante que la nouvelle politique des spin-offs de l’UGent devrait se traduire par la création de 10 émanations par an et ce, notamment par un accompagnement plus intensif des petites entreprises. Marc Zabeau, general manager de TechTransfer, insista dans ce contexte sur un financement complémentaire des autorités.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire