TenForce va créer un ‘Google pour web 3.0’

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

L’intégrateur belge TenForce collabore à un projet d’étude de la Commission européenne portant sur l’exploitation de l’information sur web 3.0 (aussi appelé dataweb). “Le but est de développer une espèce de ‘Google’ permettant d’accéder et de consulter l’information balisée”, déclare Bastiaan Deblieck, co-fondateur de TenForce. Le projet (pour lequel 6,45 millions EUR ont été débloqués dans le cadre de FP 7) court sur quatre ans sous la houlette de l’université de Leipzig.

L’intégrateur belge TenForce collabore à un projet d’étude de la Commission européenne portant sur l’exploitation de l’information sur web 3.0 (aussi appelé dataweb). “Le but est de développer une espèce de ‘Google’ permettant d’accéder et de consulter l’information balisée”, déclare Bastiaan Deblieck, co-fondateur de TenForce.

Le projet (pour lequel 6,45 millions EUR ont été débloqués dans le cadre de FP 7) court sur quatre ans sous la houlette de l’université de Leipzig. Conjointement avec l’université libre de Berlin, celle-ci est en charge du fameux projet DBpedia, une alternative à Wikipedia, où une même information est structurée et balisée à l’aide de RDF-triples (le Resource Description Framework est le langage sémantique le plus important pour la définition et le balisage des données).

“La Commission commence progressivement à prendre conscience de l’importance de baliser ses données et de les rendre ‘machine readable’, afin que des tiers puissent y accéder plus aisément”, ajoute encore Deblieck. “Le but du groupe consiste à présent à développer une machine à indexer permettant de solliciter et de combiner les ensembles de données balisées. Actuellement, il n’existe encore aucun logiciel industriel utilisable disponible.”

Outre le développement d’une machine à indexer, il s’agira aussi de lever les derniers obstacles séparant les fournisseurs de données des utilisateurs. “C’est ainsi que des solutions doivent encore être trouvées en matière de fiabilité. La technologie devra faire en sorte que les utilisateurs finaux puissent s’assurer que l’information arrive toujours de et à la bonne source.”

“Certaines parties veulent être indemnisées pour l’utilisation des données qu’elles mettent à disposition”, poursuit Deblieck. “Ces données doivent donc être traçables, de sorte que vous puissiez être rétribué, chaque fois que votre information émerge quelque part.”

Convertir l’information en données capables d’être lues par des ordinateurs, puis rendre ces données exploitables pour les entreprises et les particuliers, tel sera, selon toute attente, le prochain grand défi sur internet.

Le site web de la BBC s’inscrit déjà entièrement dans cette tendance. Certaines parties de ce site sont aussi disponibles au format RDF. La signification et la structure mêmes des données permettent à des applications logicielles externes de les lire, de les interpréter et de les récupérer.

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