Tecteo entend devenir un groupe de médias

Pieterjan Van Leemputten

L’Avenir n’est pas le seul journal à figurer sur la liste des emplettes du câbleur Tecteo. Depuis l’annonce du rachat de L’Avenir par ce dernier, des critiques se font entendre à propos des projets médiatiques de l’intercommunale.

L’Avenir n’est pas le seul journal à figurer sur la liste des emplettes du câbleur Tecteo. Depuis l’annonce du rachat de L’Avenir par ce dernier, des critiques se font entendre à propos des projets médiatiques de l’intercommunale.

Après avoir annoncé vendredi dernier que Corelio vendait le journal francophone L’Avenir à Tecteo, De Tijd a appris que l’intercommunale prépare aussi son propre pool francophone de médias et ce, en collaboration avec IPM, l’éditeur de La libre Belgique et de La Dernière Heure.

Mais ces projets ne sont pas accueillis partout avec enthousiasme. Sur RTL-TVI, Bernard Marchant, le directeur de Rossel, les a violemment dénoncés. Il trouve inacceptable qu’une entreprise publique veuille se lancer sur la scène médiatique. Stéphane Moreau, le bourgmestre PS d’Ans qui dirige Tectelo, y a réagi en indiquant que le groupe Rossel lorgnait aussi L’Avenir et détiendrait alors trois-quarts de la presse francophone.

Béatrice Delvaux, rédactrice en chef du journal Le Soir, a affirmé ce matin sur Radio 1 que le journal nouvellement racheté passe entre les mains d’une entreprise dirigée par des politiciens. Et de se référer à la plainte déposée par Tecteo à l’encontre de Rossel au début de cet été et ce, suite à un article paru dans Le Soir au sujet des voyages que Moreau a effectués à Las Vegas lors du CES, avec le bourgmestre de Seraing, Alain Mathot.

Au niveau politique, c’est surtout le MR qui réagit le plus vigoureusement. Durant le festival d’été du parti, le président Charles Michel a évoqué une ‘Berlusconisation’ de la Wallonie.

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