Tarif des télécommunications: des écarts importants persistent

D’importants écarts de prix sont toujours perceptibles, en 2014, entre les offres les moins chères des différents opérateurs télécoms et les consommateurs belges ont dès lors tout intérêt à bien comparer les différentes formules tarifaires proposées.

D’importants écarts de prix sont toujours perceptibles, en 2014, entre les offres les moins chères des différents opérateurs télécoms et les consommateurs belges ont dès lors tout intérêt à bien comparer les différentes formules tarifaires proposées, ressort-il de la comparaison des tarifs de télécommunications publiée ce vendredi par l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT). Cette étude, réalisée pour la deuxième fois à la demande du vice-Premier ministre Johan Vande Lanotte, a été menée le 3 février dernier sur base des 305 plans tarifaires activés dans le simulateur www.meilleurtarif.be.

Elle met en lumière une différence de prix allant jusqu’à 240 euros par an (de 8 à 27 euros par mois) entre les 15 plans tarifaires les moins chers pour une utilisation moyenne de la téléphonie mobile post-paid (120 minutes d’appel, 100 SMS et 50 MB). Pour une utilisation pre-paid moyenne (100 minutes d’appel et 150 SMS), la différence de prix dépasse les 120 euros par an (de 10 à 21 euros par mois).

Par ailleurs, pour une utilisation faible à moyenne des offres conjointes de produits de télécommunications comprenant la téléphonie fixe, l’internet et la télévision, l’écart de prix peut atteindre 20 euros (de 46,76 à 65,29 euros par mois) tandis qu’en ce qui concerne une utilisation moyenne d’internet, avec des exigences limitées en matière de vitesse, la différence est de près de 40 euros (de 28 à 66,98 euros par mois).

Enfin, “le choix du prestataire de téléphonie fixe permet également de faire des économies importantes”, poursuit l’IBPT selon lequel la différence de prix sur une base mensuelle, pour une consommation moyenne en heures creuses, s’élève à près de 10 euros (de 23,53 à 33,30 euros).

“En résumé, l’on peut dire qu’en 2014, d’importants écarts de prix seront toujours perceptibles entre les offres les moins chères sur les différents segments de marché du secteur des télécommunications belge et que les consommateurs y gagnent à bien comparer les différentes formules tarifaires”, conclut l’Institut.

(Belga/FT)

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