TagTagCity récolte 1,5 million d’euros

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

TagTagCity recueille 1,5 million d’euros auprès de quelques investisseurs néerlandais et français. La jeune entreprise bruxelloise adapte aussi sa stratégie pour se focaliser désormais davantage sur les sites mobiles économiques pour les commerçants.

TagTagCity recueille 1,5 million d’euros auprès de quelques investisseurs néerlandais et français. La jeune entreprise bruxelloise adapte aussi sa stratégie pour se focaliser désormais davantage sur les sites mobiles économiques pour les commerçants. TagTagCity a vu le jour sous la forme d’une application rendant le contenu multimédia local accessible aux smartphones. “Les propriétaires de magasins et les institutions culturelles peuvent créer un site web mobile à bon compte sur notre plate-forme”, explique Geoffroy Simon, co-fondateur. “Les sites sont rendus accessibles au moyen de stickers mentionnant un code QR et une URL abrégée et intégrant une puce NFC.”

Les utilisateurs d’un smartphone doivent simplement saisir l’URL dans leur navigateur, scanner le code QR en passant leur appareil le long de la puce NFC ou entrer le nom de l’institution ou du magasin dans le moteur de recherche intégré à l’appli, afin d’aboutir sur le site mobile du commerçant ou de l’institution culturelle.

“Les personnes intéressées sont entièrement libres de choisir quel contenu elles veulent placer dans notre système ‘backend'”, ajoute Simon. “Il peut s’agir de fragments de texte et de vidéo, mais aussi de liens vers Facebook, Wikipedia et Foursquare, ou vers leur propre site web. Alors que nombre de négociants injectaient avant des milliers d’euros dans un site qui n’était pas souvent visité, ils peuvent à présent créer en quelques minutes un site mobile pour 5 euros par mois.”

TagTagCity est également une application de géo-localisation. Quiconque surfe sur TagTagCity.com ou ouvre l’appli, apprend aussitôt quels commerçants ou quelles institutions proposent un site web TTC mobile dans les environs. Et la ‘social map’ de la petite entreprise affiche entre autres les ‘j’aime’ de Facebook et les ‘check-ins’ de Foursquare sur Google Maps, de sorte que les utilisateurs puissent suivre les ‘j’aime’ et les ‘check-ins’ de leurs amis. Le but est de faire de la ‘social map’ une sorte de… guide local.

Investisseurs français et néerlandais

Au début de cette semaine, l’on apprenait que TagTagCity avait encore récolté 1,5 million d’euros, après une collecte de fonds de 215.000 euros en décembre (investis par iMinds et quelques business angels belges). Voilà ce que mentionnait le journal Le Soir, hier en soirée et qui nous a été confirmé ce matin par Geoffroy Simon de TagTagCity.

Le néerlandais Javest Investment Fund (l’entreprise derrière Eurobooking.com et spécialiste en ‘affiliate marketing’), quelques business angels français bien connus (mais qui préfèrent garder l’anonymat) et les fondateurs eux-mêmes (Olivier Poulaert et Geoffroy Simon) entre autres ont assumé cette dernière phase de capitalisation.

“Nous nous sommes fait remarquer lors du récent Startupbootcamp à Amsterdam, qui portait sur la technologie NFC et les paiements sans contact”, poursuit Simon. “Et voilà comment tout a démarré.”

“A Amsterdam, nous avons également appris qu’il était temps d’adapter quelque peu notre stratégie”, affirme-t-il encore. “Désormais, nous nous concentrerons un peu moins sur les balises mêmes, mais plus sur les sites web mobiles que nous pouvons proposer à des milliers de négociants pour 5 euros par mois. Normalement, un tel site mobile coûte au moins 40 euros par mois.”

Aller plus loin que Foursquare et Yelp Simon entend se débarrasser aussi de l’étiquette accolée à TagTagCity, à savoir qu’elle est la version belge de Foursquare ou de Yelp: “Il convient plutôt de nous considérer comme un collecteur de données où l’on peut retrouver des informations de Facebook, de Foursquare et d’autres sources.”

“Je le répète, notre petite entreprise se focalisera désormais sur trois choses: les villes intelligentes avec nos balises pour les institutions culturelles et pédagogiques, les sites web mobiles économiques pour les commerçants, ainsi qu’une appli de géo-localisation avec moteur de recherche pour pouvoir découvrir ce qui se passe aux alentours.”

“L’argent que nous venons de récolter, sera avant tout utilisé pour optimaliser notre moteur de recherche”, conclut le co-fondateur. “Et pour s’internationaliser davantage. Nous pensons ici à la Grande-Bretagne (Londres), à la France (Paris) et aux Pays-Bas.”

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