Sun généralise l’usage de Flash SSD

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Chose promise, chose due : Sun introduit des disques SSD (solide state disk) dans ses serveurs- aussi bien les modèles x64, les serveurs CMT (chip multi-threaded) que ses systèmes-lames. La première étape- intégration de SSD dans les systèmes de stockage- avait été franchie l’été dernier.

Chose promise, chose due : Sun introduit des disques SSD (solide state disk) dans ses serveurs- aussi bien les modèles x64, les serveurs CMT (chip multi-threaded) que ses systèmes-lames. La première étape- intégration de SSD dans les systèmes de stockage- avait été franchie l’été dernier.

Les systèmes de stockage, pour leur part, devraient voir apparaître des baies Flash, probablement en format 1U, “d’ici 90 jours”. Ces baies pourront héberger des “open Flash modules” (combinant 4 puces mémoire et 1 contrôleur). Et ce jusqu’à 80 modules par unité. Pour une capacité maximale, dans un premier temps, de 2 To.

En novembre dernier, la société dévoilait une nouvelle gamme d’appliances de stockage dit “unifié”. Terme qui désigne l’aptitude de ces systèmes à combiner au sein d’un même châssis des DRAM, des unités de disques traditionnelles et des unités SSD. La famille Sun Storage 7000 se compose actuellement de 3 modèles : le 7110 compact d’entrée de gamme, offrant une capacité maximale de 2 To et n’incluant que des unités de disques traditionnelles ; le 7210 (jusqu’à 48 To) combinant des unités classiques et de 1 à 3 unités SSD optimisées pour des opérations de lectures ; et le 7410 (jusqu’à 0,5 Po), pouvant supporter à la fois des disques classiques et des unités SSD optimisées lecture ou écriture. Ce 7410 existe également en version cluster.

“A court terme” (sans véritable précision de date), Sun lancera un Sun Storage 7310, positionné en entrée de gamme mais revendiquant un potentiel de stockage haute disponibilité et supportant une configuration en grappe (jusqu’à 4 châssis JBOD).

Ces ‘appliances’, basées sur du matériel standard, incluent d’office une ‘pile’ logicielle comprenant le système d’exploitation (support pour Solaris, Linux ou Solaris), les logiciels de connexion (réseau et bandes) et des logiciels d’administration (le système de fichiers ZFS gère dynamiquement l’équilibrage ou l’affectation de charges de traitement), de gestion (réplication, compression, thin provisioning…) et d’analyse de performances. Le logiciel DTrace permet ainsi de collecter des infos sur les performances système- jusqu’au niveau d’une application, d’un fichier, voire d’une VM- et dès lors de déclencher le déplacement d’une charge de traitement vers un support de stockage plus approprié.

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