Startups.be lance un réseau européen de starters

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Pieterjan Van Leemputten

En lançant l’European Startup Network, Startups.be entend collaborer plus étroitement avec ses organisations soeurs, mais aussi partager avec elles la connaissance et les contacts sur la scène européenne des start-ups.

L’European Startup Network (ESN) souhaite soutenir entre autres les starters européens qui veulent se lancer sur des marchés étrangers. “Nous avons nous-mêmes pas mal d’activités ‘go-to-market’ en Belgique, mais nous ne connaissons évidemment pas aussi bien ce qui se passe à Berlin ou à Helsinki que les organisations locales. Voilà l’objectif même de cette collaboration”, explique Karen Boers, CEO de Startups.be et co-fondateur de l’ESN.

Ce réseau européen sera dirigé par Boers conjointement avec l’Allemande Lisa Schreier. Aujourd’hui, l’organisation se compose de seize associations de start-ups, qui sont chacune dans leur pays une interlocutrice pour les jeunes entreprises. L’organisation est soutenue par MyMicroInvest et Deutsche Messe, la structure à l’initiative du CeBit notamment.

L’ESN va se concentrer sur trois points: la recherche scientifique via l’écosystème européen de start-ups, l’internationalisation et les projets ‘go-to-market’ internationaux, ainsi que le renforcement des écosystèmes nationaux de start-ups.

“Le volet scientifique concerne entre autres les données que nous possédons sur chaque pays via le paysage belge. Or il faut pouvoir ‘benchmarker’ cela avec d’autres pays et villes pour en apprendre plus”, déclare Boers à Data News.

L’une des pistes à suivre sera d’acquérir de l’expertise par marché. “Nous sommes à présent occupés à préparer un guide ‘how to do business in Belgium’, parce que chaque marché a ses spécificités. Mais cela s’applique aussi aux entreprises belges qui se tournent vers Londres ou Berlin.”

L’internationalisation touche surtout l’accès et les contacts aux/sur les autres marchés. “Si vous allez en mission à l’étranger, un guide local vous facilitera nettement la vie. Une organisation allemande de start-ups vous permettra d’entrer chez BMW ou Mercedes, alors que nous pouvons faire de même chez Telenet ou Proximus. Mais y arriver au départ de votre propre pays peut prendre des mois.”

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