Startup: Babuzo vous aidera à trouver un(e) baby-sitter

© Babuzo

Vous avez besoin d’un(e) baby-sitter, mais le/la vôtre n’est pas disponible, apprenez-vous après de multiples échanges de SMS? Il y a moyen de faire mieux et d’être plus efficient, ont estimé trois papas, et ils ont ainsi inventé Babuzo. Avec leur appli, vous avez directement une vue de la disponibilité de votre baby-sitter et vous trouverez éventuellement un(e) remplaçant(e) dans le réseau.

Rares sont les jeunes entreprises qui, comme Babuzo, ont trouvé leur origine dans un réel besoin. Car ce fut vraiment par frustration qu’Herbert Van de Poel, Bram Van Handenhoven et Stefaan Ponnet se sont regroupés pour trouver une solution à leur problème. “Bram et moi sommes depuis assez longtemps déjà actifs dans la même entreprise de gestion de projets et lorsque nous avons dû collaborer avec Stefaan pour une commande, nous avons un jour parlé entre nous durant le lunch de baby-sitting. Chacun de nous avait déjà été aux prises avec le problème de la non-disponibilité du/de la baby-sitter attitré(e) et chacun de nous avait alors été contraint de rechercher quelqu’un d’autre, bien souvent inconnu. Et tout cela par SMS ou via WhatsApp. A présent que quasiment tout un chacun possède un smartphone, l’on se devait quand même de prévoir une solution plus simple!”

Aussitôt dit, aussi tôt fait. Les trois papas ont uni leurs forces, ont testé leur idée auprès de leurs baby-sitters fixes et au terme d’une période de test de la première version, ils ont lancé début décembre Babuzo, une appli qui vous permet de vérifier d’un clin d’oeil la disponibilité de votre baby-sitter habituel. Et s’il/elle n’est pas disponible? Vous trouvez alors via l’appli quelqu’un d’autre. “Nous fonctionnons avec trois couches”, explique Van de Poel. “Il y a d’abord les baby-sitters fixes avec leur numéro de GSM. Il n’y a qu’ainsi que vous pourrez contrôler leur disponibilité. S’ils ne sont pas disponibles, vous pourrez alors consulter une de leurs connaissances ou une connaissance d’autres parents. Et si cela ne marche pas encore, il vous reste les baby-sitters habitant dans un rayon donné – provisoirement c’est dix kilomètres, mais cela peut être moins.”

L’oeuf de Colomb? Il y a un peu de cela, mais Van de Poel admet promptement que Babuzo n’est pas la première à lancer une appli pour baby-sitters. “Il y a des concurrents sur ce marché, surtout aux Etats-Unis. Nous avons aussi douté quant à savoir s’il fallait continuer, mais finalement, il s’agit simplement de prévoir suffisamment de différentiateurs. Et c’est en fin de compte devenu surtout notre système de classement social. Après chaque rendez-vous, tant les parents que les baby-sitters peuvent en effet s’attribuer une note réciproque. L’on obtient ainsi une sorte de label de qualité. Car en fin de compte, l’on veut quand même savoir à qui on a affaire.”

Cela doit-il rapporter de l’argent? Naturellement, même si Babuzo distribue actuellement encore gratuitement son appli, qui n’est provisoirement disponible que pour Android. “Si nous parvenons à convaincre suffisamment d’utilisateurs, nous envisagerons deux pistes de paiement possibles: un faible montant d’abonnement mensuel pour les parents et un forfait unique si vous voulez, via l’appli, trouver un remplaçant à votre baby-sitter fixe.”

A peine un mois après le lancement, Babuzo semble trouver sa voie, puisque quelque 365 utilisateurs ont déjà été enregistrés. “Cela signifie que l’on peut trouver déjà assez facilement un(e) baby-sitter dans les grandes villes”, déclare Van de Poel. “A partir de janvier, lorsque nous lancerons une deuxième version améliorée de l’appli, nous rechercherons aussi activement de nouveaux utilisateurs. Et nous le ferons non seulement au moyen d’une campagne sur les médias sociaux, mais aussi et surtout hors ligne, dans des endroits où les parents sont en quête de baby-sitters: dans les écoles, avec des dépliants déposés dans les piscines, crèches et centres d’accueil.”

Les trois papas ont investi pas mal d’heures de leurs soirées et de leurs week-ends. Mais aussi un peu moins de 10.000 euros. “Cette somme a été injectée surtout dans l’infrastructure”, déclare Herbert. “De la capacité serveur, des systèmes d’envoi de messages ‘push’ et de confirmation par SMS, etc. A présent, nous souhaitons organiser bientôt une phase de capitalisation pour pouvoir lancer aussi une campagne en dehors des frontières nationales, où les besoins sont identiques, selon nous. Nous sommes encore en train d’examiner la somme qui nous serait nécessaire, et à qui nous allons nous adresser. En tout cas, nous allons rendre indépendante Babuzo, qui dépend à présent encore de notre activité principale SiRCLE, afin que puissions nous inscrire aussi dans divers programmes de start-up existants.”

Passeport

Appellation: Babuzo

Siège social:

Malines

Nombre d’associés: 3

A la recherche de capital complémentaire: oui

Site web: www.babuzo.com

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