Starter de la semaine: Ambassify fidélise vos collaborateurs à votre marque

Koen Stevens, directeur d'Ambassify. © Ambassify

Vous avez des collaborateurs, mais aiment-ils aussi votre entreprise? Une enquête démontre que tel n’est pas toujours le cas. La startup limbourgeoise Ambassify fait par conséquent de son mieux pour améliorer le lien entre employeur et employé et propose en passant d’intéressantes possibilités de marketing.

Tout a commencé dans une autre entreprise: Bubobox fournissait des quiz et des concours de photos pour des clients tels TUI, Humo et d’autres. Cela marchait bien, mais pourtant, Koen Stevens n’était pas vraiment satisfait. ‘Il m’est apparu que nous atteignions surtout des ‘bêtes de concours’, puisque partout, nous avions à faire au même type de participants. Or ce n’était pas vraiment ce que nous cherchions. Après mûre réflexion, nous avons créé Ambassify, une plate-forme qui entend réduire l’écart existant entre l’employé et l’entreprise’, déclare le directeur de la jeune pousse.

Considérez cela comme une sorte de groupe Facebook fermé où toutes sortes d’interactions autour de votre marque sont possibles

Ambassify génère autour d’une marque des communautés d’employés, voire simplement de fans et ce, en contrepartie d’un coût de licence annuel. Le gestionnaire a le choix parmi une quarantaine de campagnes à lancer sur la communauté. Stevens: ‘Pensons ici à des campagnes ‘push’, à des demandes de partage de contenus en ligne, à des campagnes ‘pull’ comme un sondage, un concours ou un ‘net-promotor score’ (pour évaluer la fidélité des clients, ndlr). Considérez cela comme une sorte de groupe Facebook fermé où toutes sortes d’interactions autour de votre marque sont possibles.’

Economie sur les coûts de recrutement

Voilà qui semble intéressant pour une marque, mais cela lui rapporte-il aussi? Selon Stevens, tel est bien le cas: ‘On voit que les gens sont plus enclins à participer aux campagnes ‘push’, si vous prévoyez aussi des campagnes ‘pull’ via notre plate-forme’. Un client comme Bellewaerde est un bel exemple de marketing. ‘Trouver un nom à un girafon nouvellement né, nous l’avons proposé au moyen d’un sondage effectué auprès des employés et des visiteurs du parc d’attractions. Cela s’est traduit par quasiment dix mille voix. Et oui, tout cela est bien quantifiable.’

‘Si on pense au prix que coûte une campagne publicitaire pour un maigre résultat, il est nettement plus efficient de diffuser votre message parmi les employés via Ambassify’, affirme Stevens. ‘Et c’est sans parler des offres d’emploi qui peuvent ainsi parcourir le monde et permettre à une entreprise d’économiser des milliers d’euros sur les coûts de recrutement. Certains de nos clients voient leur retour sur investissement être multiplié par dix ou vingt. De plus, l’implication du personnel croît entre-temps.’

D’abord l’Europe, puis l’Amérique

Des clients tels CBC et Barco sont déjà bien là. Ont suivi ensuite Kuehne-Nagel, Sodexo, KPMG, Bayer et, récemment encore, JBC. Mais Ambassify regarde plus loin. ‘Nous voulons croître, mais de manière plus ou moins organique’, déclare Stevens. ‘Dans ce but, nous misons en Belgique sur les ventes directes, mais nous envisageons aussi de nous ouvrir à l’étranger, où nous avons de bonnes expériences en communications en ligne. Nous avons ainsi accueilli Nvidia au bout de deux entretiens Zoom à peine. C’est là une expérience qui nous aide à coup sûr en cette période de corona et que nous voulons continuer d’appliquer.’

Sans concurrent européen, Ambassify cible en première instance notre continent, mais les Limbourgeois veulent aussi s’ancrer aux Etats-Unis et au Canada, où un acteur tel Influitive occupe déjà le marché. ‘Nous y avons entre-temps déjà nos premiers clients’, prétend Stevens.

Au départ de Bubobox, Stevens et ses associés ont créé en 2017 Ambassify après une première phase de transition. C’est alors que sept business angels ont mis conjointement quelque 250.000 euros sur la table, un montant qui fut ajouté à un prêt bancaire de 200.000 euros chez ING, à un autre de 100.000 euros chez LRM et à un subside VLAIO de 200.000 euros. ‘En 2019, nous avons une fois encore récolté un montant du même genre, ce qui fait que maintenant, nous disposons d’un million et demi d’euros environ. ‘Je suis convaincu qu’avec ce mix d’investissements typiquement belges, nous pourrons déjà aller très loin. Et c’est préférable à une aventure de capital-risque prématurée, par laquelle on doit se passer trop vite d’une partie de son entreprise’, conclut Stevens.

Ambassify

Siège social: Beringen

Nombre d’associés: 3

A la recherche de capital supplémentaire?: non

Site web: www.ambassify.com

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