Schiphol examine les possibilités de l’hyperloop

Tim Houter et Marleen van de Kerkhof. © REUTERS/Michael Kooren

L’aéroport de Schiphol a conclu une collaboration avec la startup Hardt Hyperloop de Delft. Le duo va examiner les possibilités offertes sur le plan de la problématique globale de la mobilité par l’hyperloop, une technologie qui devrait à l’avenir rendre les transports publics ultrarapides.

L’objectif est de savoir si l’hyperloop pourra à l’avenir être une alternative aux vols à courte distance, selon un porte-parole de Hardt. De plus, l’hyperloop pourrait améliorer l’accessibilité à Schiphol. ‘Schiphol constituerait ainsi la connexion optimale entre les Pays-Bas et le reste du monde, ce qui lui permettrait de contribuer à la prospérité et au bien-être non seulement du pays, mais aussi en dehors. Pour qu’il en soit ainsi, l’innovation s’avère cruciale”, déclare Richard Emmerink, directeur du développement de l’aéroport, dans un communiqué explicatif du projet.

L’hyperloop est un système de tubes quasiment sous vide, où les véhicules qui circulent, sont alimentés par des aimants, ce qui leur permet d’atteindre des vitesses très élevées. Hardt a été fondée au départ d’une équipe d’étudiants qui avait participé à une compétition organisée par le directeur de l’entreprise Tesla, Elon Musk, avec comme but de développer plus avant l’hyperloop, et l’avait remportée.

Selon une étude effectuée par Hardt, il serait possible d’utiliser l’hyperloop en Europe. La semaine dernière, on apprenait que l’entreprise de Delf avait fait l’objet d’un investissement de plusieurs millions de la part d’InnoEnergy, un fonds actif dans le domaine de l’énergie durable.

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