Rares sont les trains équipés du système de freinage automatique

Les trains impliqués dans le dramatique accident de Buizingen n’était pas équipés du système de freinage automatique. Sur les lieux de la catastrophe, Infrabel avait pourtant déjà prévu le système sur l’infrastructure ferroviaire.

Les trains impliqués dans le dramatique accident de Buizingen n’était pas équipés du système de freinage automatique. Sur les lieux de la catastrophe, Infrabel avait pourtant déjà prévu le système sur l’infrastructure ferroviaire.

Il est étonnant que quasiment dix ans après l’accident de Pécrot, quasiment aucun train en Belgique n’est équipé de ce qu’on appelle le système de freinage automatique TLB1+. Ce système assure l’actionnement du frein de secours, si un train ignore un signal d’arrêt. “Le système n’a été homologué que fin 2009 par le ministère des transports”, explique le porte-parole de la SNCB, Jochem Goovaerts. “Il est donc logique qu’il n’équipe encore pratiquement aucun train. Les trains impliqués dans l’accident de ce matin n’en disposaient pas non plus.”

TBL1+ est une norme belge développée en 2006 par Alstom Transport. A terme, elle devrait être remplacée par l’European Train Control System (ECTS). “Comme ce dernier est très coûteux, nous avons opté pour TBL1+ “, explique Claudia Garcia, porte-parole d’Infrabel qui exploite l’infrastructure ferroviaire. 30 millions d’euros par an sont déboursés pour TBL1+. Le fournisseur est Siemens.

Infrabel indique que le système de freinage automatique TBL1+ était bien présent à l’endroit où s’est produit l’accident de ce matin: “Nous avons déjà équipé de ce système 25 pour cent des mille points dangereux. Fin de cette année, l’on devrait atteindre 40 pour cent et 80 pour cent d’ici 2013.” Il est clair que la compatibilité entre l’équipement sur la voie et dans les trains mêmes n’est pas encore au point. Chez Siemens, l’on s’est abstenu de tout commentaire.

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