Qualcomm accusée à présent aussi d’abus de pouvoir aux Etats-Unis

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Les autorités américaines en charge de la concurrence ont accusé le fabricant de puces Qualcomm de pratiques indélicates dans sa vente de licences. L’entreprise aurait abusé de sa position dominante vis-à-vis de fabricants de smartphones.

Qualcomm est accusée d’abus de pouvoir par les autorités américaines en charge de la concurrence, le FTC. L’entreprise refuserait notamment de vendre des licences sur des brevets à des concurrents et forcerait les fabricants de smartphones utilisant ses puces à contracter des licences. En 2014 déjà, on avait appris qu’une enquête était menée sur la façon dont Qualcomm use et abuse des licences sur ses technologies. C’est que leur vente constitue une importante source de revenus pour le plus important producteur de puces pour smartphones au monde. L’entreprise possède des brevets sur des technologies qui s’avèrent indispensables dans tous les téléphones mobiles modernes.

Le contrôleur américain des cartels FTC estime que Qualcomm a tenté de défendre illégalement sa position monopolistique. C’est ainsi que l’entreprise aurait proposé à Apple des frais de licence revus à la baisse en échange d’un contrat d’exclusivité (Apple n’a utilisé que des puces Qualcomm dans ses iPhone et ce, jusqu’à l’iPhone 7). Les consommateurs auraient par conséquent dû payer plus que nécessaire pour acquérir leur smartphone.

Fin de l’année dernière, Qualcomm s’était déjà vu imposer des amendes en Chine et en Corée du Sud pour abus de sa position dominante. Selon le contrôleur sud-coréen, l’entreprise forçait des fabricants de téléphones notamment à acheter également des technologies pas vraiment nécessaires pour leurs appareils.

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