‘Primeur mondiale’: l’atlas numérique du sous-sol flamand disponible

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Les entrepreneurs pourront désormais consulter numériquement tous les plans des câbles et des canalisations souterrains. La version numérique de KLIP, le portail des câbles et canalisations, est en effet officiellement lancée.

Les entrepreneurs pourront désormais consulter numériquement tous les plans des câbles et des canalisations souterrains. La version numérique de KLIP, le portail des câbles et canalisations, est en effet officiellement lancée. Le système a pour but d’accroître sensiblement la sécurité lors de travaux de terrassement et de générer un gain de temps et d’argent.

La catastrophe de Ghislenghien qui remonte à quasiment trois ans, où 24 personnes avaient perdu la vie après qu’une conduite de gaz ait été percée lors de travaux de terrassement, avait tragiquement mis en lumière l’importance pour les entrepreneurs de savoir où passent quelles canalisations dans le sous-sol. La Flandre compte en effet à elle seule quelque 500.000 km de canalisations souterraines.

Pour simplifier la demande de plans, le ministre flamand des travaux publics de l’époque, Kris Peeters (CD&V), avait mis en oeuvre KLIP, une application internet permettant à quiconque nécessitant des plans de les demander automatiquement auprès d’une instance unique, plutôt que de devoir s’adresser individuellement à chaque gestionnaire de canalisations. Depuis l’introduction du système en 2007, le nombre d’incidents a nettement régressé.

Mais le système n’est pas encore parfait: jusqu’à présent, chaque gestionnaire envoie séparément les plans détaillés de ses canalisations, souvent sur papier. Les divers plans utilisent aussi chacun une échelle et une légende spécifiques, ce qui ne simplifie pas le travail de celui/celle qui les consulte.

La situation va à présent changer. L’outil numérique qui est prêt, offrira aux demandeurs une carte numérique uniforme, où ils pourront en quelques clics consulter tous les câbles et canalisations, mais aussi prendre contact avec les gestionnaires. Voilà qui devrait encore réduire le nombre d’accidents.

Qui plus est, l’outil ferait diminuer les coûts du traitement des plans de 8,8 millions d’euros par an, soit 80 pour cent de moins que ce que revient la méthode actuelle. Le temps mis pour traiter une demande de plan, sera diminué par deux et passera de quatorze à sept jours.

Le ministre-président Kris Peeters est ravi du résultat: “C’est là une primeur mondiale. Nulle part ailleurs il n’y a un module disponible à une telle échelle et proposant toutes les fonctionnalités techniques que la Flandre y a intégrées.” (Belga/MI)

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