Pour le fondateur d’Oculus, les câbles sont un obstacle à la percée de la RV

© Reuters
Wim Kopinga Redacteur DataNews.be

Les casques filaires à réalité virtuelle (RV) auront moins de succès que les casques RV mobiles, selon le fondateur d’Oculus, Palmer Luckey.

La technologie d’Oculus – la firme RV rachetée pour 2 milliards de dollars par Facebook – recourt à un fil, ce qui pose problème aux yeux de Luckey: “J’ai moi-même passé de nombreuses heures à me faufiler au sein du public avec des câbles et je pense donc que ce n’est pas là l’expérience RV idéale.”

Pour Oculus, les lunettes RV conviennent surtout pour les personnes assises. Un avantage des lunettes RV filaires, c’est leur puissance de calcul, qui est due à un ordinateur intégré aux lunettes. Par contre, les lunettes sans fil, comme les Google Cardboard et Samsung Gear VR, embarquent leur puissance de calcul dans le casque. L’avantage, c’est que le câble est superflu, ce qui se traduit par une plus grande liberté de mouvement. Mais en raison de la puissance de calcul moindre, l’offre et la qualité sont limitées pour ces lunettes.

Si Oculus choisissait de transférer le signal sans fil vers les lunettes, cela engendrerait un délai. Et comme l’image ne serait plus synchronisée avec les mouvements de la tête, l’utilisateur ressentirait le mal des transports.

Selon Luckey, la version sans fil aura par conséquent moins de succès que les lunettes filaire. Il n’a pas expliqué comment Oculus compte résoudre ce problème.

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