Plasmon espère vendre sa branche européenne

Le fournisseur de produits de stockage Plasmon est aux prises avec des problèmes financiers. Il tente de vendre ses branches britannique et européenne, mais les négociations menées avec un investisseur américain sont dans l’impasse.

Le fournisseur de produits de stockage Plasmon est aux prises avec des problèmes financiers. Il tente de vendre ses branches britannique et européenne, mais les négociations menées avec un investisseur américain sont dans l’impasse.

Le marché des supports de stockage optiques éprouve des difficultés depuis un certain temps déjà. La concurrence des disques durs toujours moins chers, en combinaison avec les systèmes d’archivage, y met toujours plus de pression. L’entreprise d’origine britannique Plasmon, fournisseur de supports de stockage optiques, a mis par conséquent ses divisions britannique et européenne en vente. La branche américaine, formellement une filiale de la division britannique, espère un redémarrage.

Steve Murphy, CEO et président, se dit optimiste. Dans une lettre ouverte adressée aux clients et partenaires, il évoque les entretiens en cours avec un investisseur américain. Des négociations avec un acheteur potentiel ont cependant échoué fin du mois dernier. Murphy mentionne toutefois une nouvelle offre, mais sans préciser s’il s’agit du même investisseur ou d’un autre.

En Grande-Bretagne, les activités sont en suspens. Le bureau comptable Kroll RNS a été désigné comme Joint Administrator chargé d’examiner les finances. Plasmon souhaite ainsi obtenir un délai de paiement, ce qui lui donnerait un répit pour concocter un plan de sauvetage.

Selon les rumeurs, un tiers du personnel en Europe serait menacé, surtout dans les divisions software (ILM et ECM) et disques UDO (‘ultra density optical’). En août déjà, Plasmon avait annoncé que les ventes étaient décevantes et qu’il faudrait attendre 2010 au moins pour engranger de nouveau du bénéfice. Mais pour cela, il fallait trouver du capital supplémentaire, avait indiqué l’entreprise. L’injection de capital que la branche américaine nécessite à présent, est de l’ordre de quelques dizaines de millions de dollars.

En collaboration avec Computable

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