Phenix-bis s’appelle désormais Cheops
Il est temps de se rappeler les axes à partir desquels un projet IT de qualité n’a jamais paru couler de source, a dû se dire le ministre de la Justice, Jo Vandeurzen. A la suite de quoi, il a rebaptisé en Cheops les nouveaux efforts informatiques consentis à la Justice.
Il est temps de se rappeler les axes à partir desquels un projet IT de qualité n’a jamais paru couler de source, a dû se dire le ministre de la Justice, Jo Vandeurzen. A la suite de quoi, il a rebaptisé en Cheops les nouveaux efforts informatiques consentis à la Justice.
Nous avons déjà abordé le contenu de Cheops sur ce site web, [à l’occasion du plan stratégique du ministre Vandeurzen]. Dans les justices de paix de Torhout et de Charleroi, des projets pilotes sont en cours depuis un petit temps déjà, afin d’illustrer la nouvelle stratégie: l’informatisation à partir de la base. A l’image de la construction d’une pyramide, d’où l’appellation Cheops.
Bientôt, les décisions juridiques et autres documents officiels devraient pouvoir être transférés et traités de manière numérique. Le travail des greffiers sera aussi simplifié avec le nouveau système, notamment parce qu’ils pourront désormais insérer plus facilement les préparatifs des juges dans leurs documents.
Pour accroître l’efficacité du système, on travaillera avec des données provenant d’un serveur central situé à Bruxelles. Ce serveur a déjà été acheté par le gouvernement précédent. Le nouveau système devrait représenter un progrès aussi pour les informaticiens et gestionnaires de systèmes de la Justice. Tous les logiciels et le matériel pourront être invoqués depuis Bruxelles, ce qui simplifiera la maintenance et l’adaptation et fera donc gagner du temps. En outre, la sécurisation du système sera aussi plus aisée.
Le projet devrait être opérationnel dans l’ensemble des 218 justices de paix du pays à partir de juin 2008. Suivront ensuite les tribunaux et parquets de police, puis les parquets et tribunaux de première instance. D’ici 2011, Cheops devrait être intégré dans l’ensemble de la Justice. Le projet a précédemment déjà fait l’objet d’un budget de 36 millions d’euros. Le ministre Vandeurzen a récemment augmenté de quasiment 9 millions d’euros le budget informatique pour la Justice.
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