Peu d’écho favorable à la vente de la participation majoritaire dans Belgacom

Pieterjan Van Leemputten

Les déclarations faites par Didier Reynders quant à renoncer à une participation majoritaire de l’Etat dans Belgacom, ont été rejetées par la plupart des autres partis et ce, même si une vente limitée n’est pas exclue.

Les déclarations faites par Didier Reynders quant à renoncer à une participation majoritaire de l’Etat dans Belgacom, ont été rejetées par la plupart des autres partis et ce, même si une vente limitée n’est pas exclue.

Reynders a pourtant reçu aussitôt le soutien d’Alexander De Croo (Open VLD) qui a déclaré à la VRT que le gouvernement doit plutôt ici assumer le rôle d’arbitre. Les autres partis n’y sont par contre pas favorables.

C’est ainsi que Dirk Van der Maelen, député sp.a, propose de vendre en lieu et place les actions de BNP Paribas Fortis, parce que la participation y est de toute façon très limitée. Groen n’est pas non plus d’accord avec l’idée de Reynders. Selon Kanaal Z, les analystes ne défendent pas non plus le projet.

Vendre, tout en conservant la majorité

Selon le journal De Tijd, ce que le gouvernement Di Rupo examine, c’est de savoir si la participation de 53,5 pour cent dans Belgacom ne peut être ramenée à 50 pour cent. Cela rapporterait 215 millions d’euros, selon le journal. Il ne serait pas question de descendre plus bas.

En outre, le ministre des Finances Koen Geens (CD&V) préparerait une liste de participations de l’Etat susceptibles d’être vendues, dans l’optique de réduire la dette publique.

Si les pouvoirs publics détenaient moins de la moitié de Belgacom, cela pourrait générer une sécurité d’emploi moindre dans l’entreprise. En outre, l’Etat est largement bénéficiaire de par sa participation dans le géant télécom. C’est ainsi que sur le bénéfice enregistré l’année dernière par Belgacom, quelque 400 millions d’euros ont pris la direction des caisses de l’Etat belge.

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