Paul Allen, co-fondateur de Microsoft: “Gates et Ballmer sont des hypocrites”

Paul Allen, co-fondateur de Microsoft et, selon Forbes, l’un des hommes les plus riches au monde, qualifie Bill Gates et Steve Ballmer d’hypocrites dans son autobiographie sur le point de sortir.

Paul Allen, co-fondateur de Microsoft et, selon Forbes, l’un des hommes les plus riches au monde, qualifie Bill Gates et Steve Ballmer d’hypocrites dans son autobiographie sur le point de sortir.
Cela fait des années déjà que circulent des rumeurs, selon lesquelles ce n’est pas le grand amour entre Paul Allen et Bill Gates, qui ont fait connaissance sur les bancs de l’école secondaire. L’on a même laissé sous-entendre que Gates aurait tenté de pénaliser financièrement Allen atteint par le cancer. Ces rumeurs semblent à présent être confirmées par Allen en personne. Dans son autobiographie ‘Idea Man: A Memoir by the Co-founder of Microsoft’ qui sera bientôt publiée, l’on peut lire ce passage (tiré d’une prépublication par Vanity Fair):

‘One evening in late December 1982, I heard Bill and Steve speaking heatedly in Bill’s office and paused outside to listen in. It was easy to get the gist of the conversation. They were bemoaning my recent lack of production and discussing how they might dilute my Microsoft equity by issuing options to themselves and other shareholders. It was clear that they’d been thinking about this for some time. Unable to stand it any longer, I burst in on them and shouted, ‘This is unbelievable! It shows your true character, once and for all.’ I was speaking to both of them, but staring straight at Bill. Caught red-handed, they were struck dumb.’

Allen prétend aussi que Bill Gates tenta en secret de s’emparer de ses actions, alors qu’il était hospitalisé. En 1983, l’on diagnostiqua en effet chez Allen la maladie de Hodgkin. En 2000, il quitta Microsoft. Il en résulte que le rôle important qu’il assuma au cours des premières années chez Microsoft est un peu tombé dans l’oubli. Ce fut par exemple Allen qui conclut l’accord par lequel Microsoft réussit à acheter à bon compte en 1980 une alternative inconnue au système d’exploitation CP/M populaire à l’époque. Ce QDOS (littéralement “quick and dirty operating system”) fut reconditionné par Microsoft en tant que MS-DOS et proposé sous licence en 1981 pour un solide montant à IBM, qui avait besoin d’un système d’exploitation économique pour son nouveau personal computer (PC). Le Wall Street Journal cite encore quelques collègues d’Allen qui affirment qu’il décrit dans son livre des réunions où il n’était même pas présent. Cela commence fort… L’autobiographie d’Allen paraîtra le 17 avril prochain.

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