Oracle lance Database 21c et l’environnement ‘low code’ dans le nuage

Els Bellens

Un an plus tard qu’initialement prévu, Oracle sort une nouvelle version de sa Database. L’entreprise lance aussi un environnement de développement ‘low-code’ destiné à attirer davantage d’utilisateurs.

En raison de la pandémie et de ses effets, la mise à jour d’Oracle Database s’est fait attendre deux ans, mais le numéro 21c sortira bien ce mois-ci. La mise à jour a en outre fait l’objet de pas mal de fonctions supplémentaires en compensation du fait que la 20c, la mise à jour attendue l’année dernière, a brillé par son absence.

La nouvelle version se focalise sur les applications pilotées par les données et sur les flux de travail plus rapides. Des améliorations étonnantes se retrouvent dans les bases de données ‘in-memory’. Celles-ci ont été conçues autrefois pour accélérer les analyses, et Oracle y a à présent ajouté un système avec des pratiques, par lesquelles les données souvent invoquées pour des requêtes complexes sont automatiquement répliquées en mémoire. Le ‘vector processing’ a également été ajouté aux requêtes intégrées en mémoire. De plus, des améliorations ont été apportées au persistent memory systeem (PMEM) et à la multi-tenance.

‘Low-code’

L’une des annonces les plus étonnantes concerne cependant le Low-Code Development Cloud Service mis en oeuvre par Oracle. Il s’agit là d’un service de développement d’applications APEX destiné à aider les entreprises et surtout les développeurs moins expérimentés à intégrer rapidement des données dans des applications.

APEX (Application Express) est un langage de développement très visuel avec des blocs de construction qu’il faut placer dans le bon ordre pour créer des applications. Le logiciel est un exemple d’environnement ‘low code’, un système qui a gagné fortement en popularité ces dernières années. En rendant le développement plus simple et plus rapide, ‘low code’ doit apporter une réponse au manque d’informaticiens en s’assurant que davantage de personnes puissent s’occuper de développer des applis. En général, il s’agit par exemple de personnes du côté métier qui préparent tout, après quoi le département IT n’a plus qu’à effectuer un contrôle, plutôt que de passer des mois à se réunir.

Oracle y capitalise à présent avec un service ‘cloud’ sans serveur qui tourne spécifiquement sur ses propres bases de données et qui est aussi intégré à 21c. Pour les personnes qui veulent tester le service, un abonnement gratuit est prévu. Quant à l’abonnement professionnel, il démarre à 360 dollars par mois et offre un support pour 500 utilisateurs.

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