Ontoforce récolte 1 million d’euros

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

La startup flamande Ontoforce a recueilli 1 million d’euros auprès de la société d’investissement LRM, du Sofi-Fonds et d’iMinds. La petite entreprise développe du software sémantique destiné à accélérer la mise au point de médicaments.

La startup flamande Ontoforce a recueilli 1 million d’euros auprès de la société d’investissement LRM, du Sofi-Fonds et d’iMinds. La petite entreprise développe du software sémantique destiné à accélérer la mise au point de médicaments.

Ontoforce a été créée en mai 2011 par Tom Vankemmel, Hans Constandt et Stephane Roelandt. L’application web avec laquelle l’entreprise souhaite conquérir le monde, s’appelle disQover, un moteur de recherche ‘intelligent’ qui tient compte des différences sémantiques entre les mots. “Grâce à notre outil, les entreprises peuvent relier leurs banques de données et en puiser rapidement des informations utiles”, explique Tom Vankemmel, managing partner et responsable de la communication et du marketing.

“Nous ciblons avant tout les entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques. disQover leur permet d’épargner pas mal de temps au cours des premières étapes de la recherche dans le domaine des médicaments. Il en résulte que les coûts de la recherche diminuent et que les patients peuvent disposer plus rapidement des médicaments cruciaux pour eux.”

Un contrat a déjà été signé avec une première multinationale pharmaceutique et, entre-temps, Ontoforce collabore aussi avec une entreprise active en biotechnologie. Les deux clients paient une seule fois par an les coûts de la licence. En outre, Ontoforce propose des services de consultance relatifs à l’utilisation de la plate-forme disQover.

La petite entreprise (qui occupe aujourd’hui déjà 9 personnes) a récolté lors de son démarrage 50.000 euros sous la forme d’un prêt IWT, puis a obtenu 100.000 euros de la part d’iMinds. En outre, les fondateurs y ont injecté 18.600 euros de moyens propres. La semaine dernière, 1 million d’euros est venu s’y ajouter en provenance de la société limbourgeoise d’investissement LRM (la gantoise Ontoforce a également ouvert une filiale à Hasselt), du Sofi-fonds du gouvernement flamand, et d’iMinds.

“Nous avions besoin de cet argent pour poursuivre la mise au point du prototype de disQover et pour le lancer ensuite sur le marché en tant que produit de qualité”, ajoute encore Vankemmel. “Cela devrait pouvoir se faire fin février, début mars.”

“Pour l’avenir, il devrait être aussi possible d’effectuer des liens vers des banques de données disponibles publiquement. Si vous devez interroger toutes ces banques de données séparément, cela prend énormément de temps et cela coûte cher. Vous pourrez le faire avec notre moteur de recherche, par exemple en contrôlant si certaines molécules ont déjà été testées au niveau de la toxicité, ce qui vous permettra de travailler beaucoup plus vite.”

D’ici deux ans, Ontoforce entend se tourner vers le marché américain. “Nous avons déjà établi des contacts à Silicon Valley, y compris avec des investisseurs, mais nous voulons d’abord nous imposer sur le marché belge. Notre pays se distingue sur le plan de la biotechnologie et de la pharmacie. Nous pourrons donc y développer quelque peu davantage notre activité.”

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