Nouvelle panne de courant chez Scarlet

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Samedi soir, le centre de données de Scarlet à Vilvorde a connu une panne de courant. Comme le générateur de réserve n’a pas fonctionné, tous les colocataires et clients résidentiels ont été lésés par cette panne.

Samedi soir, le centre de données de Scarlet à Vilvorde a connu une panne de courant. Comme le générateur de réserve n’a pas fonctionné, tous les colocataires et clients résidentiels ont été lésés par cette panne.

Samedi à vingt heures cinquante-cinq, une coupure de courant s’est produite à Vilvorde. Durant 12 minutes, le centre de données de Scarlet a été paralysé lui aussi. “Le commutateur du réseau vers le générateur de réserve a également refusé tout service”, a expliqué Marnix Kuypers, directeur des ventes et du marketing chez Scarlet. “Nous avons présenté nos excuses à nos principaux clients.”

Frederik Poelman, COO de l’entreprise gantoise d’hébergement Combell (un client important de Scarlet via Easyhost) est mécontent: “C’est la deuxième fois en dix mois que le centre de données de Scarlet est bloqué par une panne de courant, et c’est deux fois de trop. Et dire que nous y hébergeons nos serveurs précisément pour être certains qu’il n’y aura pas de panne. En fait, il est inacceptable que le générateur ne puisse prendre le relais en cas de coupure électrique.”

Aucun communiqué officiel relatif à l’interruption du service n’a été envoyé. “Mais nous avons aussitôt placé un message sur notre site web, et nos principaux clients ont tous été contactés et accompagnés le soir même”, ajoute Kuypers. “L’impact sur les clients résidentiels n’aura de toute façon été que minime. La plupart des clients ADSL se sont simplement retrouvés sans internet. C’est tout.”

Pour Easyshost/Combell, l’impact est plus grand. “Une panne entraîne souvent une réaction en chaîne. Il n’en a pas été autrement cette fois. Trois de nos serveurs qui sont gérés chez Scarlet, ont connu des problèmes”, déclare Poelman. “Sans parler d’une dizaine d’éléments chez nos clients colocataires, comme des pare-feu et des appareils de réseau défectueux. Redémarrer le tout représente parfois un sacré boulot.”

Poelman estime aussi que la communication avec son entreprise laisse à désirer: “Ce n’est que dimanche à quinze heures trente que nous avons reçu de Scarlet un mail très laconique. Nous sommes encore et toujours en train de nous renseigner pour en savoir plus. Cela en dit long sur les procédures qui y sont appliquées. En tout cas, nous allons demander un audit de tous les systèmes chez le fournisseur internet.”

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