Neuf années de prison exigées à l’encontre du directeur de Samsung

Des plaignants sud-coréens ont réclamé neuf ans d’emprisonnement à l’encontre du directeur de Samsung, Lee Jae-yong. Ce dernier est accusé de corruption. Il aurait offert des chevaux en cadeau pour obtenir le soutien du gouvernement de l’ex-présidente Park Geun-hye à la fusion de deux filiales de Samsung.

Dans le cadre de cette affaire, le milliardaire a précédemment déjà passé un an en prison environ. Le procès avait été suspendu en 2018, mais la Haute Cour de Justice vient d’annuler cette suspension. Le montant de la peine sera annoncé mercredi prochain lors d’une audition au tribunal de Séoul. Le jugement pourrait cependant se faire attendre des mois encore.

Lee Jae-yong (52 ans) assume chez Samsung formellement la position de vice-président. Son père, Lee Kun-hee, fut jusqu’à sa mort le président de la firme. Ce dernier avait dans le passé lui aussi passé tout un temps en prison pour corruption. Son fils Lee Jae-yong tente depuis plus de dix ans déjà d’assurer sa ‘succession’ chez Samsung.

Lee Jae-yong est en outre suspecté de fraude comptable et de violation des règles lors d’une fusion en 2015. A l’époque, l’une des entreprises aurait réduit sciemment sa valeur, afin que Lee puisse en profiter. Suite à cette fusion, Lee a pu exercer un plus grand contrôle sur le groupe Samsung et sur le ‘bijou de la couronne’ que représente Samsung Electronics, la principale entreprise de la Corée du Sud.

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