Neelie Kroes présente le plan d’action e-gouvernemental

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Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Lors du congrès ‘Lift Off Towards Open Governement’ organisé à Bruxelles, la commissaire européenne Neelie Kroes a présenté un nouveau plan d’action en matière d’e-gouvernement. Il s’agit là de la suite pour les cinq prochaines années du précédent plan d’action européen. Les recommandations de ce plan sont en grande partie le résultat d’une communauté en ligne créée en 2002 et comptant 80.000 membres qui s’échangent leurs meilleures pratiques. Le programme fournit aux autorités des différents pays membres un ensemble de quarante mesures – qualifié de structure (framework) – en vue de déployer au cours des cinq prochaines années des e-services pour les citoyens et les entreprises.

Lors du congrès ‘Lift Off Towards Open Governement’ organisé à Bruxelles, la commissaire européenne Neelie Kroes a présenté un nouveau plan d’action en matière d’e-gouvernement.

Il s’agit là de la suite pour les cinq prochaines années du précédent plan d’action européen. Les recommandations de ce plan sont en grande partie le résultat d’une communauté en ligne créée en 2002 et comptant 80.000 membres qui s’échangent leurs meilleures pratiques. Le programme fournit aux autorités des différents pays membres un ensemble de quarante mesures – qualifié de structure (framework) – en vue de déployer au cours des cinq prochaines années des e-services pour les citoyens et les entreprises.

Lors de son discours thématique, Kroes a expliqué que ce plan d’action “n’est pas une vogue creuse et qu’il ne s’agit pas non plus de changements incrémentiels. Il est très pratique et vise à améliorer radicalement la qualité, la stabilité et l’efficacité du secteur public en Europe”. Avec ce plan, Kroes souhaite atteindre quatre priorités stratégiques que la déclaration de Malmö avait mises en exergue en 2009. En résumé: davantage d’e-services de la part des pouvoirs publics, davantage de données ouvertes, une plus grande transparence, une mobilité accrue sur un marché unifié (l’interopérabilité donc), ainsi que des pouvoirs publics plus efficients et plus efficaces grâce à une diminution des charges administratives.

‘We-government’ En lieu et place d’e-government, il convient, selon Kroes, de parler plutôt de ‘we-government’ – une deuxième génération de service e-gov. “I have said it before, and I say it again: yes to open data”, a-t-elle déclaré. Davantage de citoyens et d’entreprises devraient pouvoir utiliser plus les données mises à disposition par les pouvoirs publics. “Via des tiers, nous pourrons alors améliorer les services et offrir davantage de transparence. Telle est ma définition de weGov”, a encore ajouté la commissaire européenne, dont la prise de position a été peu après soutenue par le ministre Vincent Van Quickenborne et par Vivek Kundra, le CIO du gouvernement américain.

Le rôle de la Belgique
Pour ce nouveau plan, l’on a également évalué un certain nombre de projets pilotes à grande échelle lancés ces dernières années, dont Peppol – une plate-forme électronique pour les adjudications publiques -, mais aussi Stork (l’acronyme de ‘Secure idenTity acrOss boRders linKed’), une architecture européenne destinée à garantir l’interopérabilité entre tous les systèmes d’identification européens.

Il s’agit d’un projet dans lequel la Belgique a joué un rôle central. En 2008 déjà, Frank Leyman, manager international relations chez Fedict, expliquait à Data News que la Belgique voulait devenir “l’un des précurseurs du consortium”. Fedict s’est occupé de l’architecture, et la Banque-Carrefour de la Sécurité Sociale introduisit le système Limosa de déclaration obligatoire automatisée dans le chef de travailleurs détachés à l’étranger

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