Milquet interrompt la modernisation des centrales d’urgence

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Le projet 112, destiné à regrouper et à moderniser dans chaque province les centrales d’urgence de la police et des services de secours, est mis au frigo. Voilà la décision prise par la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet (cdH).

Le projet 112, destiné à regrouper et à moderniser dans chaque province les centrales d’urgence de la police et des services de secours, est mis au frigo. Voilà la décision prise par la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet (cdH). Il y a quasiment dix ans, le gouvernement Verhofstadt décidait d’héberger les centrales d’urgence de chaque province sous un seul et même toit et de les connecter au même système informatique moderne du gestionnaire de réseau Astrid. Mais seules quatre provinces (Flandre orientale et occidentale, Brabant Flamand et Namur) l’ont fait. A Anvers par exemple, les postes de travail d’Astrid prennent la poussière depuis plus de deux ans déjà.

Selon le journal De Tjd, la ministre Milquet a décidé de geler la modernisation et la fusion des centrales d’urgence. A l’entendre, Milquet reçoit “depuis pas mal de temps déjà des informations inquiétantes à propos de problèmes de fonctionnement de la technologie Astrid et ce, tant de la part des opérateurs dans les centres de secours 112 que des services d’assistance”.

“Il manque des fonctions importantes, comme la détermination correcte du trajet le plus rapide pour un hélicoptère ou des moyens à mettre en oeuvre de la manière la plus rapide et la plus adéquate.”

Milquet déclare même avoir eu vent de problèmes de téléphonie et de stabilité du système Astrid. Jusqu’à ce que ces difficultés soient aplanies, elle ne souhaite pas poursuivre la migration prévue.

Frederik Langhendries, porte-parole d’Astrid, invite la ministre Milquet à trancher une fois pour toutes: continue-t-on ou pas?

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