Microsoft: “Linux est un concurrent”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Microsoft admet la concurrence de Linux sur le bureau de l’ordinateur. Voilà ce que mentionne l’entreprise dans un rapport annuel adressé à la Securities and Exchange Commission américaine.

Microsoft admet la concurrence de Linux sur le bureau de l’ordinateur. Voilà ce que mentionne l’entreprise dans un rapport annuel adressé à la Securities and Exchange Commission américaine.

Dans ce rapport, Microsoft déclare faire face toujours plus souvent à la concurrence des systèmes d’exploitation à code ouvert (‘open source’) de Canonical et Red Hat notamment. “Le système d’exploitation Linux est toujours plus fréquemment utilisé, surtout sur les marchés émergents”, écrit le géant des logiciels. Et d’ajouter que des partenaires de Microsoft, tels HP ou Intel, travaillent de plus en plus avec des systèmes d’exploitation alternatifs basés sur Linux.

Microsoft déclare aussi que le système d’exploitation Windows est concurrencé par de nouvelles plates-formes et appareils: “Cela peut entrainer une chute de la demande de PC traditionnels. Les concurrents comme Apple, Google, Mozilla et Opera proposent des logiciels qui concurrencent les fonctionnalités d’Internet Explorer.” Et la société de donner des exemples de fournisseurs qui mettent à disposition la plate-forme Google Android pour les PC et netbooks.

Cela peut sembler bizarre, mais c’est la première fois que Microsoft cite les entreprises Red Hat et Canonical comme des fournisseurs concurrents de produits pour le ‘desktop’. Red Hat avait précédemment déjà été cité par les fournisseurs de logiciels pour serveur.

Le fournisseur Novell, connu pour sa distribution Linux Suse, ne figure plus sur la mini-liste des concurrents de Microsoft. Cette dernière avait conclu avec Novell un accord de partenariat en 2006. Depuis lors, les deux entreprises collaborent afin d’améliorer la compatibilité entre leurs produits. En outre, le fournisseur de logiciels de Redmond a vendu des certificats que les clients pouvaient échanger contre du support de la part du distributeur Linux. Cet accord a permis à Novell de ne pas essuyer de perte en 2008.

En collaboration avec Computable

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