Magnette souffle le chaud et le froid à propos de l’enquête judiciaire sur Belgacom

Le ministre des entreprises publiques Paul Magnette avait dans un premier temps confirmé au sein de la commission compétente de la Chambre qu’une enquête judiciaire serait ouverte à propos des activités de sponsoring de Belgacom. Il est cependant revenu ensuite sur ses paroles.

Le ministre des entreprises publiques Paul Magnette avait dans un premier temps confirmé au sein de la commission compétente de la Chambre qu’une enquête judiciaire serait ouverte à propos des activités de sponsoring de Belgacom. Il est cependant revenu ensuite sur ses paroles.

Magnette, interrogé par les parlementaires Catherine Fonck (cdH), Valérie De Bue (MR), Ronny Balcaen (Ecolo), David Geerts (sp.a) et Tanguy Veys (Vlaams Belang), avait d’abord confirmé à la commission de la Chambre l’enquête judiciaire, mais a ensuite fait marche arrière. Il a déclaré “ne pas avoir le moindre indice pour confirmer ou infirmer une enquête sur les activités de sponsoring de Belgacom”. C’est surtout la phrase suivante qui est importante: “Si je disposais de ces éléments, je ne me permettrais pas de les communiquer compte tenu de la séparation des pouvoirs”, a expliqué le ministre par la voix de sa porte-parole à l’agence de presse Belga.

Selon des articles de presse précédents, l’enquête judiciaire, dont il est question, se concentrerait sur quatre projets de parrainage: le tournoi de tennis Ethias Trophy, le club de football de Mons, le Festival International du film d’amour et Mons, capitale européenne de la culture 2015. Magnette n’a pas confirmé ces informations, non plus à la commission de la Chambre.

“Suggestions?” L’enquête (éventuelle) s’ajoute à l’agitation qui entoure le CEO de Belgacom, Didier Bellens. La semaine dernière, ce dernier a été mis pour la deuxième fois sur le gril à la Chambre à propos de l’affaire Fagard, sans parvenir à convaincre les parlementaires. Paul Magnette a répété une fois encore à la commission son irritation à propos du dossier. Il l’avait en effet déclaré il y a deux semaines déjà dans l’hémicycle.

Magnette a aussi clairement laissé entendre à ceux qui le questionnaient qu’il est tenu de travailler dans les limites de la loi de 1991 sur les entreprises publiques. Il ne s’agit pas ici d’une affaire de tutelle, mais de droit social, a-t-il affirmé avec insistance, tout en ajoutant que l’audition à la Chambre n’avait mis en évidence aucun fait ou mensonge pontifiant contre lequel il pouvait s’insurger. “Si vous avez des idées ou des suggestions pour intervenir sous le couvert de la loi, je suis tout ouïe”, a-t-il poursuivi.

Plus généralement, Paul Magnette a insisté sur le fait qu’il est important que Belgacom défende sa réputation. Au cours d’un entretien avec Bellens, le ministre a fait remarquer au CEO que la sérénité nécessaire dans les relations au travail est essentielle.

Pour ce qui est du sponsoring, Magnette a encore déclaré qu’il examinerait à la loupe les règles s’appliquant à toutes les entreprises publiques.

Source: Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire