LMS-Samtech, futur géant (belge) de la simulation

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Marc Husquinet Rédacteur de Data News

La liégeoise Samtech, spécialisée en logiciels d’ingénierie, est rachetée par la louvaniste LMS International, leader reconnu en tests et simulations pour les secteurs de l’automobile et de l’aérospatial. Soit un groupe de 1.150 personnes pour un chiffre d’affaires de 175 millions EUR.

La liégeoise Samtech, spécialisée en logiciels d’ingénierie, est rachetée par la louvaniste LMS International, leader reconnu en tests et simulations pour les secteurs de l’automobile et de l’aérospatial. Soit un groupe de 1.150 personnes pour un chiffre d’affaires de 175 millions EUR.

Fondée voici 25 ans, la liégeoise Samtech a développé et commercialise des logiciels d’ingénierie qui, combinés à des applications verticales, interviennent dans les phases allant de la conception préliminaire à l’analyse de vérification de produits destinés à l’aérospatial et à la défense, outre plus récemment l’automobile et le génie mécanique. Parmi ses clients, la société compte des noms aussi prestigieux que Airbus, EADS, Thales, TechspaceAero, l’ESA, Toyota, Renault, Daimler, PS, Alstom, etc. L’an dernier, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 21 millions EUR pour un effectif de 200 personnes, avec 8 filiales à l’étranger.

De son côté, la louvaniste LMS est leader en tests et simulations mécatroniques pour les secteurs de l’automobile, de l’aérospatial et de l’industrie manufacturière. Elle combine un savoir-faire unique en logiciels de simulation ainsi que de services de tests de systèmes et d’ingénierie. Le groupe emploie quelque 980 collaborateurs dans le monde, dont 300 travaillent au quartier général de Louvain.

Avec l’annonce du rachat de 60% des parts de Samtech, un nouveau leader mondial – belge – de la simulation aérospatiale voit le jour puisque l’entité regroupera quelque 1.200 personnes et prévoit pour cette année un chiffre d’affaires de 175 millions EUR, en hausse de 25%. Le nouveau directeur général de LMS Samtech, Eric Carnoy, a indiqué vouloir conserver l’ancrage liégeois, mais également se diversifier vers de nouveaux secteurs comme l’automobile ou l’énergie.

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