Les smartphones et tablettes appréciés par les médecins

Plus de 90% des médecins spécialisés …

Plus de 90% des médecins spécialisés dans les maladies infectieuses utilisent un smartphone ou une tablette pour être rapidement tenus au courant des résultats d’examens médicaux. Le grand avantage de ce processus, c’est que des micro-organismes peuvent être identifiés en quelques heures. Les schémas thérapeutiques, guides médicaux et bien d’autres applis encore connaissent aussi un énorme succès.

Voilà ce qu’on peut lire dans la revue spécialisée ‘l’Infectiologue’ dans son édition d’aujourd’hui. En utilisant les toutes nouvelles techniques, les bactériologues peuvent désormais identifier une bactérie, une mycose ou un parasite quelques heures à peine après la prise d’échantillon. Aux soins intensifs, il en résulte un traitement plus rapide et donc une réduction du nombre de décès.

Disposer rapidement des résultats d’examens n’a évidemment de sens que si les données peuvent être transmises au même rythme. Dans ce but, les médecins utilisent toujours plus souvent les tout nouveaux outils informatiques. C’est ainsi qu’une étude française récente effectuée en collaboration avec l’Ordre des médecins nous apprend que 94% de ces derniers utilisent professionnellement un smartphone. La plupart téléchargent du reste aussi des données relatives à des médicaments, des protocoles de traitement, des interactions entre médicaments, des effets secondaires, etc.

Une enquête datant de 2011 réalisée auprès de 1.207 médecins allemands, espagnols, italiens, britanniques et français montre qu’en moyenne, 26% d’entre eux utilisent un iPad. En Grande-Bretagne, le taux atteint même 31%. Une enquête américaine révèle par ailleurs que la durée d’utilisation de l’iPad représenterait même un quart du temps de travail. 75% des médecins américains participant à l’étude estiment pouvoir travailler ainsi plus efficacement et être plus disponibles pour leurs patients. L’échange d’informations entre médecins et entre départements hospitaliers s’effectue également de manière plus fluide, tout en garantissant toujours la confidentialité des données.

Il subsiste cependant quelques questions épineuses. Qui doit recevoir les données? Le médecin de garde? L’infectiologue? Le médecin de famille? Et puis comment éviter que le smartphone du médecin ne soit submergé de données peut-être moins pertinentes? Comment pouvoir enfin interpréter correctement des résultats en l’absence de contact direct?

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