Les projets, l’affaire de l’ICT

En Belgique, quelque 35.000 informaticiens sont impliqués dans des projets au niveau tant de la direction que de l’exécution. Voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par Randstad Professional.

En Belgique, quelque 35.000 informaticiens sont impliqués dans des projets au niveau tant de la direction que de l’exécution. Voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par Randstad Professional.

“Ce n’est pas un marché marginal. En tout, 70.000 personnes environ travaillent sur des projets, dont la moitié dans l’informatique. Le technologie de l’ingénierie représente le deuxième plus grand groupe”, explique Jan Denys, spécialiste du marché du travail. Il s’agit tout autant de chefs de projet que d’exécutants. “Cela signifie qu’1 informaticien sur 4 est impliqué dans un projet. Cela nous est également confirmé par le marché.”

La plupart des personnes interrogées qualifient le projet de moyen d’amplifier leurs compétences et leur connaissance. La liberté et la flexibilité jouent un rôle nettement moins important. “Nous évaluons à quelque 15% le nombre d’indépendants travaillant sur des projets. La moitié dispose d’un contrat fixe à durée indéterminée. Pour 35% d’entre eux, le contrat ne couvre que le projet. Il s’agit toutefois souvent de projets pluriannuels.”

Par ailleurs, ce groupe cible possède une bonne formation, et 3 collaborateurs sur 4 ont un diplôme de l’école supérieure ou un master décroché à l’université. Il n’est pas étonnant que ce soient surtout les hommes qui soient impliqués dans les projets. Il n’y a qu’1 femme sur 5.

La plupart de ces personnes veulent par ailleurs continuer à travailler sur des projets, même si 1 sur 3 se plaint d’un manque de formation et d’une rémunération insuffisante. “C’est encore acceptable. Dans nombre d’autres segments du marché du travail, le salaire joue un rôle plus important”, conclut Jan Denys.

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