Les premiers véhicules autonomes attendus en test sur la voie publique belge dès 2018

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Les premiers tests de véhicules totalement autonomes sont programmés début 2018 sur les voies publiques belges et plus précisément des semi-piétonniers permettant de circuler à 20 km/h, a annoncé lundi le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot lors de tests réalisés sur un circuit privé de Malmedy avec une navette de bus sans chauffeur.

La Belgique, qui fait partie des pays européens les plus avancés en matière de conduite automatisée connectée, va ainsi rejoindre des nations comme la Finlande, la France ou l’Espagne qui utilisent déjà ce type de transports, idéal pour des trajets courts de manière autonome.

Afin de permettre, à moyen terme, l’utilisation de tels véhicules en Belgique et plus particulièrement sur les parkings d’hôpitaux, il faudra modifier le code de la route afin d’adapter celui-ci à de nouvelles réalités pour les faire correspondre aux obligations légales en termes de sécurité routière.

Ces véhicules, munis de lidar (light detection and ranging) et de laser, sont capables de détecter les mouvements, de s’arrêter en cas d’obstacle et d’interagir tant avec les piétons que les cyclistes. “Ce mode de transport sera complémentaire aux véhicules actuels afin de réaliser des trajets courts en centre-ville”, explique Karin Genoe, administratrice-déléguée de l’institut Vias. Les conditions météo extrêmes rendent encore difficiles l’utilisation de ce véhicule qui coûte 200.000 euros, admet-elle cependant.

Les premiers véhicules autonomes attendus en test sur la voie publique belge dès 2018
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M. Bellot est quant à lui bien conscient que l’avenir de la mobilité en Belgique passe par ce type de technologies mais de nombreuses questions telles qu’une attaque cybercriminelle, la responsabilité en cas d’accident ou encore les avancées technologiques pour répondre aux besoins de ce mode de transport particulier doivent encore trouver réponse. Des facteurs techniques devront également être pris en compte dans la mise en oeuvre d’une telle technologie qui va totalement modifier les approches en matière d’aménagement du territoire, a également assuré le ministre fédéral de la Mobilité.

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