Les PME belges pas (encore) ralliées au nuage

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Moins de 25 pour cent des PME belges utilisent aujourd’hui déjà l’informatique dans le nuage (‘cloud computing’). Voilà ce qui ressort d’une étude à laquelle ont participé 388 petites et moyennes entreprises belges. Fait étonnant: 23 pour cent seulement des non-utilisateurs envisagent de le faire dans les deux ans. Ce sont les étudiants en marketing de la Karel De Grote Hogeschool d’Anvers qui se sont chargés de cette nouvelle enquête à propos de l’attitude adoptée par les PME vis-à-vis de l’informatique dans le nuage. En tout, 4.500 entreprises ont été contactées parmi les secteurs les plus variés, dont 388 ont accepté l’invitation (78 pour cent en Flandre, 10 pour cent en Wallonie et 11 pour cent à Bruxelles).

Moins de 25 pour cent des PME belges utilisent aujourd’hui déjà l’informatique dans le nuage (‘cloud computing’). Voilà ce qui ressort d’une étude à laquelle ont participé 388 petites et moyennes entreprises belges. Fait étonnant: 23 pour cent seulement des non-utilisateurs envisagent de le faire dans les deux ans. Ce sont les étudiants en marketing de la Karel De Grote Hogeschool d’Anvers qui se sont chargés de cette nouvelle enquête à propos de l’attitude adoptée par les PME vis-à-vis de l’informatique dans le nuage. En tout, 4.500 entreprises ont été contactées parmi les secteurs les plus variés, dont 388 ont accepté l’invitation (78 pour cent en Flandre, 10 pour cent en Wallonie et 11 pour cent à Bruxelles).

Par cette enquête, qui s’inscrit dans un projet de fin d’études et qui avait été commanditée par Microsoft, les étudiants espéraient avoir une meilleure vision du taux de pénétration sur le marché et de la connaissance de l’informatique dans le nuage au sein des PME. Par ailleurs, les étudiants décrivaient le terme ‘cloud computing’ comme ‘de l’informatique où le software tourne sur un serveur dans un centre de données extérieur et est accessible au moyen d’appareils équipés d’une connexion internet’. Ce n’est pas sans importance, puisque des dizaines de définition du terme circulent, un terme qui prend une importance toujours plus grande.

Soixante-deux pour cent des PME sont familières avec le terme ‘cloud computing’. Une moitié d’entre elles est capable de décrire plus ou moins le concept comme l’ont fait les étudiants. Cela signifie donc que trente-huit pour cent de nos petites et moyennes entreprises savent à peine de quoi on parle, lorsqu’on évoque l’informatique dans le nuage.

Seuls 24 pour cent des PME belges utilisent aujourd’hui déjà des applications qui tournent dans le nuage. Septante-six pour cent déclarent vouloir provisoirement encore rester à l’écart. “C’est quand même là un résultat étonnant”, déclare l’étudiante Ann-Sophie Coeman,. “Parce que notre génération a pour ainsi dire grandi avec le nuage. Nous plaçons nos informations sur Hotmail et Dropbox et collaborons à des projets via Facebook. Ce sont là toutes des applications qui tournent dans le nuage.”

Sécurité

Les principales raisons de ne pas encore utiliser le nuage portent sur la sécurité (21 pour cent) et la confiance (14 pour cent). Cinq pour cent évoquent la trop grande dépendance de leur connexion internet comme un obstacle, “ce qui grosso modo est encore acceptable”, dit en souriant Walter Van Uytven, directeur de BeCloud chez Belgacom. Du reste, l’étude a été présentée dans les bâtiments du plus grand opérateur belge.

Chez les PME qui ont déjà fait le pas vers le nuage, c’est l’e-mail (13 pour cent) et les applications de gestion des données (13 pour cent) qui dominent la petite liste des logiciels tournant déjà dans le nuage. Le software de gestion et d’échange de documents complète le top 3 (8 pour cent). 22 pour cent des entreprises interrogées indiquent en outre que leur comptabilité et leur système ERP ne pourront jamais aller dans le nuage. 9 pour cent sont également très rétifs quant à placer la gestion de leurs ressources humaines dans le nuage.

Ce qui est étonnant, c’est que 23 pour cent seulement des non-utilisateurs de l’informatique dans le nuage envisagent de changer leur fusil d’épaule dans les deux années à venir. Autrement dit, il y a encore pas mal de pain sur la planche pour les fournisseurs de nuages et leurs revendeurs. “Les PME ne se préoccupent absolument pas du nuage”, confirme Marc De Swaef d’Accel. “Il y a encore de gros efforts de sensibilisation à faire.”

“Ce que les PME évoquent comme étant des risques, c’est vrai”, estime Van Uytven. “Mais aujourd’hui, nous pouvons formuler une réponse parfaitement hermétique à toutes ces critiques. Les grands fournisseurs de nuages sont par exemple nettement mieux positionnés que les petites PME pour assurer la maintenance des centres de données et fournir la sécurité. Il faut insister davantage sur ce point qu’on ne le fait.”

Différence Pour terminer, il convient aussi de signaler que les PME en Wallonie adoptent une attitude plus attentiste en la matière que les flamandes et les bruxelloises. “En Flandre, l’on parle de manière à tout le moins plus positive de l’informatique dans le nuage qu’en Wallonie”, conclut Coeman. “Et Bruxelles se situe quelque part entre les deux.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire