Les Pays-Bas, principale plaque tournante des sites web de pédopornographie

. © REUTERS

L’Internet Watch Foundation (IWF) a sorti un rapport, d’où il ressort que 37 pour cent de tous les contenus pédopornographiques étaient l’année dernière hébergés aux Pays-Bas. Ce pays occupe ainsi la peu enviable première place au niveau mondial.

Selon le rapport, les Etats-Unis se classent à la deuxième place avec 22 pour cent. Suivent ensuite le Canada (15%), la France (11%) et la Russie (7%). Ces cinq pays seraient, selon l’IWF, responsables de 92 pour cent de toutes les URL conduisant à ce type de contenu. La quantité de sites web pédopornographiques hébergés dans des services européens a crû de dix-neuf pour cent par rapport à l’année dernière. Soixante pour cent du nombre total de sites web pédopornographiques sont à présent hébergés en Europe (y compris en Turquie et en Russie).

L’Amérique du Nord occupe le deuxième rang avec 37 pour cent, en recul de vingt pour cent par rapport à l’année dernière. La lutte plus intense engagée contre les fournisseurs internet en Amérique du Nord semble être à la base de cette diminution, selon la BBC. Les lois américaines obligent en effet les fournisseurs internet à signaler les images illicites. En outre, pour chaque image ou vidéo indésirable, une identification ou ‘hash’ unique est utilisé. Celui-ci peut être utilisé pour identifier le contenu illégal et empêcher qu’il soit remis en circulation. ‘Le glissement de l’hébergement d’images d’abus sexuels vers l’Europe démontre une volte face par rapport aux années précédentes… Les services d’hébergement gratuits qui permettent aux utilisateurs de garder l’anonymat, y sont attractifs’, affirme Susie Hargraeves, CEO de l’IWF. Peu d’entreprises européennes qui louent des serveurs ou de l’espace web, recherchent activement des images d’abus, ce qui peut expliquer une partie du glissement.

L’IWF a des points de contact dans seize pays, où les gens peuvent faire parvenir leurs informations relatives à la pédopornographie. Ces points de contact ne sont cependant pas disponibles en Belgique. Chez nous, les personnes peuvent soit s’adresser à Child Focus (www.stopchildporno.be), soit former le numéro d’urgence gratuit 110, soit encore prendre contact avec le commissariat de police le plus proche.

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