Les outils immobiliers belgo-malgaches de Drawbotics

Mettre en valeur des biens immobiliers grâce à des plans interactifs 2D ou 3D, des retouches photos, ou tout prochainement, de petites vidéos. C’est ce que propose la jeune entreprise Drawbotics.

Mettre en valeur des biens immobiliers grâce à des plans interactifs 2D ou 3D, des retouches photos, ou tout prochainement, de petites vidéos.

C’est ce que propose la jeune entreprise Drawbotics, lancée en octobre 2013, sur la base des plans numériques que lui envoient des agences immobilières ou des particuliers.

“Nous travaillons sur la base de plans d’architectes en 2D ou de plans développés avec des outils gratuits comme MagicPlan. Ou alors sur base de simples photos. Plus l’input du client est de qualité, plus nous pouvons faire des animations interactives détaillées,” explique Youri Dauber, l’un des quatre cofondateurs de la start-up.

Une fois qu’il a envoyé ses plans, le client ne doit plus se soucier de rien, Drawbotics automatise tout le processus de création des plans interactifs, dans les 48 heures maximum.

La démarche est assez semblable à celle d’une autre start-up belge 87 Seconds, spécialisée elle dans la réalisation en ligne de petits films vidéo d’entreprise. La plateforme se charge aussi d’intégrer les plans interactifs aux sites immobiliers dans elle est partenaire. C’est déjà le cas d’Immoweb et des discussions sont en cours avec Immovlan.

“Nous sommes en ce sens une plateforme d’e-marketing pour biens immobiliers, qui augmentent la visibilité sur le web.”

A partir de 10 euros le plan

Comptant pour l’instant essentiellement des agences comme clients, Drawbotics génère en moyenne 18 projets par jour, pour environ 200 clients actifs par mois. “Nous pratiquons des prix très agressifs pour faire connaître ce marché. Notre rentabilité dépendra donc de notre capacité à générer des volumes importants.”

Une retouche photo démarre à 2 euros, un plan interactif coûte entre 10 à 15 euros et un ‘restyling’ (mise en valeur complète du bien en ajoutant des meubles, éléments de décoration, etc.) 100 euros. La start-up proposera bientôt de petits vidéos ou des animations panoramiques, en supplément d’un ‘restyling’, pour quelques dizaines d’euros.

Les principaux concurrents actuels de Drawbotics sont des entreprises néerlandaises comme Drafting Factory, un peu plus chères.

Pour maintenir des prix attractifs, Drawbotics peut compter sur un ancrage à … Madagascar. Les fondateurs y ont en effet déjà créé une entreprise Soccha, active dans l’économie sociale (dans l'”outsourcing social” aussi étrange soit le terme) et qui emploie une cinquantaine de personnes.

Si la plateforme en tant que telle est conçue et développée en Belgique, sur la base du logiciel FloorPlanner, les tâches de production des plans ou les retouches sont effectuées sur l’île de l’Océan Indien.

Pouvant compter sur les conseils de “business angels” comme Cédric Donck (très présent à Madagascar), Jean-Guillaume Zustrassen ou Grégoire de Streel, Drawbotics espère atteindre le point d’équilibre dès juillet de cette année. L’entreprise compte également réaliser cet été une première levée de fonds pour lui permettre notamment de développer des applications mobiles de sa plateforme.

Passeport

Nom de société : Drawbotics (en cours de constitution)
Siège social : Bruxelles
Date de création : octobre 2013
Effectifs : 17 personnes ETP (via Soccha)
Capitaux : 50.000 euros de fonds propres de départ


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