Les opérateurs et fournisseurs veulent rester impliqués dans l’ICANN

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Trois organisations d’opérateurs et fournisseurs appellent l’UE à ne pas exclure le secteur privé de sa participation dans l’ICANN.

Trois organisations d’opérateurs et fournisseurs appellent l’UE à ne pas exclure le secteur privé de sa participation dans l’ICANN.

L’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est l’organisation responsable entre autres de la gestion des noms de domaine sur Internet. Actuellement, l’ICANN relève encore du ministère américain du Commerce, mais cette convention prendra fin en octobre.

Suite à cela, la Commissaire européenne Viviane Reding a déjà fait savoir qu’elle veut revoir le fonctionnement de l’ICANN. Les opérateurs de réseau européens et les fournisseurs de téléphonie mobile craignent toutefois d’être mis trop à l’écart dans une nouvelle structure éventuelle. C’est ce que déclarent Etno, EuroISPA et GSMA Europe dans une déclaration commune.

Selon eux, l’actuel modèle de l’ICANN, selon lequel le secteur privé a beaucoup à dire, est un “élément essentiel du succès d’Internet”. Selon eux, la Commission européenne a l’intention de confier une mission de contrôle aux différents pouvoirs publics ou de créer un organe de contrôle global. Les organisations craignent que l’ICANN ne puisse de ce fait pas ou insuffisamment tenir compte de toutes les parties concernées.

Les associations – qui, pour être tout à fait précis, représentent tant les fournisseurs d’accès à Internet “fixes” que les opérateurs de téléphonie mobile – appellent donc l’UE à ne pas toucher à l’actuel modèle de l’ICANN. Récemment, un nouveau directeur a d’ailleurs encore été nommé à l’ICANN. Dans une interview avec le NRC Handelsblad, Viviane Reding déclare à ce sujet que “le nouveau directeur veut suivre notre direction.”

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