Les négociations sur le licenciement collectif chez Scarlet sont dans l’impasse

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Les négociations chez Scarlet Belgium, qui fait partie du groupe Belgacom, sur le licenciement collectif de 90 des 199 travailleurs sont dans l’impasse.

Les négociations chez Scarlet Belgium, qui fait partie du groupe Belgacom, sur le licenciement collectif de 90 des 199 travailleurs sont dans l’impasse.

Les syndicats exigent des indemnités de licenciement plus élevées et des garanties sur la sécurité de l’emploi pour le personnel qui restera. Le 14 avril dernier, il y avait eu un premier arrêt de travail de 45 minutes. Robert Veekman (CNE) n’exclut pas de nouvelles actions.

La direction fait remarquer que, lors de l’annonce du licenciement collectif fin janvier, le conseil de la concurrence avait obligé Belgacom à vendre le réseau Scarlet lors de sa reprise. “Il n’y a actuellement aucune certitude sur la question de savoir à qui sera vendu le réseau. Selon la direction, un maximum de six travailleurs pourraient être engagés par le repreneur”, dit M. Veekman.

“Les indemnités minimales de licenciement que l’on propose sont inacceptables. La direction ne répond pas à nos demandes sur la sécurité d’emploi de ceux qui restent. Nous ne sommes pas contents du fait que les travailleurs de Scarlet qui veulent travailler chez Belgacom garderont leur ancienneté mais doivent passer la procédure d’embauche. Aussi longtemps que la direction ne fait pas de contre-proposition honnête, nous refusons d’encore négocier”, souligne M. Veekman.

“Le reprise de Scarlet par Belgacom est une très mauvaise affaire pour les travailleurs. Il est clair que Belgacom n’a donné aucun mandat à la direction de Scarlet pour venir avec un plan social valable. La position de la direction renforce le sentiment des travailleurs selon lequel le reprise de leur entreprise était clairement un choix stratégique de faire disparaître du marché un petit concurrent. Malgré l’affaire que Belgacom a pu faire, il n’y a sans doute pas d’argent disponible pour indemniser les travailleurs licenciés”, écrit, dans un communiqué, le front commun syndical.

Source: Belga

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